Intégration des réalités et contact exogène

Un article de U-Sphere.
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Article du 9/01/2005

Le monde émotionnel m'inquiète, je pense qu'inconsciemment je ne suis pas prêt à accepter les symptômes d’une transe. Dès lorsqu'il s’agit de perdre ma "conscience humaine" telle que je la réalise, il se produit, j'ai l'impression, un blocage psychologique profond.

Si je m’intéresse à ce qui touche l’esprit, aux états modifiés de conscience (EMC), (voir ici des extraits d'une expérience réalisée), en même temps j'aimerais que ce genre d'expérimentation puisse se réaliser au travers d'une approche pragmatique, « utilitariste » qui ne fasse place à aucune perte de contrôle et de "libre arbitre": j'ai du mal à accepter que l’on doive relayer par l’émotionnel ainsi que des référentiels intimes afin de décrire et approcher de telles expériences. Aussi, je recherche des ponts rationnels pour décrire (ou transcrire) l’information "exotique" : la rassurante voie de l’expérience partageable/répétable/pragmatique…

Malheureusement, aujourd’hui, compte tenu de nos connaissances quasi-nulles, pour aborder ces phénomènes d’états modifiés de conscience (EMC), il semble qu’il convienne d'expérimenter directement par soi-même, de devenir « membre » et de pousser la porte soi-même au moins une fois et car (parait-il) "il existe des émotions difficilement partageables".
Ces émotions brutes, ne peuvent-elles pas être réellement transposées, verbalisées ; relayées par une forme de logique ?
J’ai la faiblesse de penser que "oui", qu'il est malgré tout possible de trouver une ethnométhodologie (ETM) adaptée à la métaphysique; qui permette d'approcher des invariants pragmatiques ou théoriques afin de traduire des émotions, et qui *en même temps*, préserve autant que se puisse "l'ethnométhodologue".

Ce qui m’intéresse c’est l’intégration de connaissances par des meta-théories émergeant de phénoménologies exotiques variées. Typiquement, ce qui peut émerger de nos diverses postures face à l'inconnu, lorsque l'homme entre en porte à faux avec ses propres rationalités, ses conceptions. Néanmoins, faut-il que ces situations de "breaching" aident au final à construire l'éthique et la morale de l'individu, et n'amène pas au contraire à ce que ses propres structures mentales s'effondrent compte tenu de la pression exercée.

Postures face au savoir
Nous recevons tous au berceau les croyances de notre tribu en tatouage ; la marque peut sembler superficielle, elle est cependant profonde. S'accrocher à celle-ci, c'est rester prisonnier de l'ignorance.

Tous les univers individuels, personnels, représentations mentales se "valent". Au sens où, j’estime qu’à ce titre qu’il n’existe pas de « faux » points de vue : il n’y a que des hommes avec leurs réalités personnelles ; et des modes de compréhension de la Réalité. Ils génèrent autant de réalités collectives : groupes, mondes, voire univers … (voir La construction de la réalité).

Pour autant, je refuse de penser que l’objet « réel » décrit par nos cerveaux, n’existe que parce qu’il est pensé, « réalisé », par notre système individuel de valeurs et de traitement de l’information. Et je réfute tout dogmatisme, ou tentative, qui consisterai à vouloir établir que notre réalité, notre conception de la réalité, doit préempter sur celle des autres. Cela n’est pas possible, et c’est bien pour cela que notre réalité reste ce qu’elle est avant tout : « personnelle ». Ce qui signifie que le monde réel, pour moi, existe bien indépendamment de nous, au sens où il n’a pas besoin d’être décrit par nous pour disposer d’une « réalité ». Le monde ne commence pas à exister à partir du moment où nous ouvrons les yeux sur celui-ci. « Notre » monde intérieur oui, mais pas celui qui renvoie à nous tous des informations que nous interprétons. La réalité « universelle », le « sens commun » absolu, restent indistincts, nous échappent:

Génération du raisonnement, étude du sens commun
Symboles. objets identitaires participant à l'élaboration du sens commun; briques à partir desquelles nous partageons et nous concevons notre monde intérieur.

Nous en sommes que des acteurs, car nous sommes relatifs et nous leur appartenons. Des fragments d'informations tels que:

constituent sous différentes formes autant d'incitations à découvrir de nouvelles approches méthodologiques pour se relier à des sources qui ne sont pas notre « réalité personnelle ». A pouvoir remettre en cause nos perspectives (indépendamment de la pertinence des propositions évoquées).
Pour que les contacts progressent, je pense que nous devons :

  1. / apprendre à "intégrer" l'information en appliquant des méthodes,
  2. / mettre en pratique ces méthodes, et,
  3. / transmettre ces méthodes (!).

Et sortir du piège anthropomorphique de l'interprétation de niveau 0. Etre prêts à remplacer certaines de nos croyances individuelles ayant cours à propos de la validité de tel ou tel cadre conceptuel.

Par exemple, sur les textes "ummites", ce qui pourrait nous aider, ce n’est pas tant de démontrer la valeur scientifique intrinsèque des textes (qui de toute façon, possèdent une réalité, une structure interne qu’il sera difficile de démontrer tant que l’on se situera dans leur référentiel), mais bien plutôt de replacer les informations dans un cadre phénoménologique d’échanges. D’abord analyser la structure des relations: il s’agit de modéliser les acteurs, et les méthodes, les moyens qu’ils pourraient employer dans l’hypothèse d’un rapprochement. Des ethnométhodes possiblement employées.

La pire hypothèse est de considerer les lettres ummites comme données fixes, 
rigides, universelles, vraies et definitives. Pour rappeler cela il faut voir 
la desinformation par autodiscredit comme un moyen de sortir de l'ethnocentrisme 
pour prendre du recul ["duncan idaho"]

Cela nécessite de se placer dans un cadre plus global d’étude, où l’on essaye de modéliser les lettres "ummites", dans un contexte historique/géopolitique terrestre, mais aussi de poser des hypothèses sur le plan extra-terrestre également. Enfin, il y a des outils de traitement de l’information à trouver ou à reconstruire qui devraient permettre de retrouver les logiques génératrices.

Epsitémologie des logiques
"Logique et vérité sont deux choses très différentes. Mais elles se confondent pour l'esprit qui est le créateur de cette logique."
Theodor Sturgeon, extrait de "Les plus qu'humains"

Ainsi, une hypothèse compatible avec le scénario des "ummites", serait qu'"ils" ne décident pas « seuls » de modalités de contacts. Il serait plus raisonnable déjà de modéliser des interactions dans le cadre d’un organisme qui gère les modalités éthiques de rencontre entre des ethnies d’origines diverses.

En d’autres termes, il ne faut pas focaliser seulement sur le contenu, (qui ne représentera jamais que celui que les auteurs auront bien voulut nous montrer), mais aussi prendre le temps d'observer la « philosophie générale » qui émerge et réussir à retrouver ce fameux « sens commun ». Eviter les idéologies qui s’inscrivent trop durablement dans les esprits et qui nuisent aux débats.

Ce qui peut bien sûr s’adresser aux non-mathématiciens, au travers d'une approche plus spirituelle, telle que celle décrite dans les livres de Jane Roberts : encore une fois, il faut apprendre à déconstruire ses croyances.

Finalement, cela peut aussi s’interpréter comme un test ; observer si nous sommes capables de sortir de l’ornière et si nous sommes capables de poser les yeux là ou il le faut réellement ? Il s’agit aussi d’une main tendue pour que ce ne soit pas simplement la connaissance qui progresse mais aussi la spiritualité. Et montrer que les deux sont de toutes façon inter-reliées, l’éthique, la morale sont sous-tendues par des notions d’ethnomethodologie, et des approches logiques d’un nouvel ordre.

Théorie unitaire via ethnométhodologie et complexité
De l'émotion à la synthèse unitaire des connaissances; la pure information.
"Il n'y a plus de frontière entre matière animée et inanimée. Tout n'est qu'une question de degré de complexité."
Albert Jacquard.

Il reste qu’il faut que l’on montre que l’on a compris cela. Ce n’est pas pour tout de suite j’ai l’impression.


Références