Difference between revisions of "Comètes et Planète X"
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Malgré cela, le franchissement du point de flexion le plus étroit de son orbite ellipsoïdale, (le périapse), prendrait au bas mot '''des dizaines d'années''': si quelque chose devait arriver, et selon certains cela se produirait aux alentours de fin 2012, nous devrions dors et déjà considérer que cette chose est '''déjà là'''! En d'autres termes, son influence gravitationnelle serait déjà quasi maximale sur nous. (Effets de résonance mis à part, si l'on considère une influence possible sur le soleil). | Malgré cela, le franchissement du point de flexion le plus étroit de son orbite ellipsoïdale, (le périapse), prendrait au bas mot '''des dizaines d'années''': si quelque chose devait arriver, et selon certains cela se produirait aux alentours de fin 2012, nous devrions dors et déjà considérer que cette chose est '''déjà là'''! En d'autres termes, son influence gravitationnelle serait déjà quasi maximale sur nous. (Effets de résonance mis à part, si l'on considère une influence possible sur le soleil). |
Version du 12:21, 16 juillet 2009
Un corps massif orbite t-il loin dans le nuage de Oort ? Le soleil aurait-il un compagnon sombre ? Question souvent lue et entendue.
Ce corps, parfois appelé, Nibiru, Hercolubus ou encore planète X devrait avoir une influence aux confins du système solaire.
Il y aurait donc des pistes à explorer dans les anomalies de l'héliopause (à la frontière de la bulle constituée par l'héliosphère), mais peut-être aussi des lointains messagers qui nous proviennent de cette région: les comètes.
Du reste, une assertion souvent lue à propos de la planète X, serait qu'en cas de rapprochement, nous serions soumis à un intense bombardement cométaire, et ceci compte tenu d'un effet d'entrainement (et en quelque sorte, d'aspiration) lié au passage de ce corps (possiblement plus massif que Jupiter) au travers du Nuage de Oort.
Et cela n'arriverait probablement pas brutalement.
En effet, en admettant qu'un tel corps existe et qu'il soit muni de paramètres orbitaux "extrêmes", (lui permettant d'être resté "invisible" jusqu'à présent), soit une excentricité proche de 1 et une période orbitale très importante, de l'ordre de plusieurs milliers d'années.
Malgré cela, le franchissement du point de flexion le plus étroit de son orbite ellipsoïdale, (le périapse), prendrait au bas mot des dizaines d'années: si quelque chose devait arriver, et selon certains cela se produirait aux alentours de fin 2012, nous devrions dors et déjà considérer que cette chose est déjà là! En d'autres termes, son influence gravitationnelle serait déjà quasi maximale sur nous. (Effets de résonance mis à part, si l'on considère une influence possible sur le soleil).
De même, le cortège de comètes qui accompagnerait un tel phénomène (ou le suivrait) devrait déjà avoir pris le soleil comme nouvelle cible, car ce dernier est le véritable centre de masse de notre système planétaire.
Si donc, nous sommes confrontés à un processus qui prend des dizaines d'années à se produire, (franchissement du périapse, qui est aussi le point pour un corps qui orbite, la zone où sa vitesse est minimale), une question qui parait naturelle serait de savoir si nous pouvons observer un accroissement du nombre de comètes ?
Augmentation du nombre de comètes ?
Cette question est difficile à évaluer. Tout d'abord, la découverte de comètes est un phénomène à croissance exponentielle, notamment avec la mise en service de systèmes de détection automatiques. Le graphique ci-après qui ne présente que les comètes périodiques donne une idée de la rapidité de cet accroissement :
Nous pouvons supposer que cela dans les mêmes proportions pour les comètes non périodiques. Or, comment donc mesurer le flux cométaire, de manière indépendante des moyens d'observation et de collecte de disponibles à une époque donnée ?
Une première idée consiste à ne sélectionner que les comètes de premier ordre, c'est à dire les plus brillantes recensées, en l'occurrence celles ci après proposées ont une magnitude inférieure à 4, qui ont pu être vues à l'oeil nu, depuis le sol terrestre.