Mon ami, mon enfant, mon amour
Mon ami, mon enfant, mon amour ...
Si tu considères l'amour comme une chose sérieuse dont l'expression vivante est empreinte de joie et de légèreté,
Si tu es curieux, ouvert d'esprit,
Si tu es de ceux qui pense que tout est à explorer, tout est à découvrir,
Si tu considères que chacun d'entre nous est un monde de mystères à explorer,
Si tu es resté un peu comme un enfant,
Si tu t'émerveilles de choses aussi inutiles que futiles,
Si tu aimes l'étrange et abdique tes préjugés pour les choses décalées,
Si tu respectes la liberté des autres tout en acceptant de partager la tienne, mais jamais en ne la délaissant,
Si tu aimes recevoir et rencontrer des êtres différents,
Si tu aimes les autres et leur accorde ta confiance par défaut,
Si tu regardes toujours autrui avec bienveillance,
Si tu souhaites toujours aider et tendre la main,
Si tu décloisonnes et ne t'enferme pas dans des clans,
Si tu apprécies les silences et la méditation qui ouvrent ton coeur au monde,
Si tu aimes autant vivre sur une île déserte qu'au centre des grandes villes,
Si l'infini bleu des océans teinte tes rêves,
Si l'infini bleu des ciels illumine tes jours,
Si l'harmonie des choses et de la nature sont cardinaux pour ton coeur,
Si tu n'as pas peur d'affronter l'inconnu,
Si toute ta vie tu persévères à aller de l'avant,
Si tes projets sont un peu trop fous pour être à jamais réalisés,
Si tes rêves dépassent la réalité,
Si jamais tu n'abandonnes tes idéaux,
Si jamais tu n'oublies que toutes les échelles de la création méritent attention et respect égal,
Si pour les autres, pour le monde, pour la vie, tu sais t'engager avec détermination et responsabilité,
Si au fond de toi une immense joie te guide,
Alors,
Malgré tes errements,
Malgré tes erreurs,
Malgré tes maladresses,
Malgré tes côtés gauches,
Malgré tes balbutiements,
Malgré tes barrières,
Malgré tes mots,
Malgré ton âge,
Malgré moi, je ne pourrai que t'aimer.
De bon gré, je saurai toujours te pardonner,
De bon gré, c'est une immense affection que j'aurai pour toi,
De bon gré, il n'y aura rien que tout cela en moi et je ne saurai peut-être jamais te l'exprimer.
Car l’indicible se noie dans les mots. Il n'est pas déterminable. Il est un possible.
Au fond de moi, je te cherche et je pleurs cette présence qui me manque.
Un immense amour qui est toi, qui est moi, qui est nous.
Comme un fantôme qui hante mon cœur, comme une tristesse enracinée dans la joie.
Peut-être jamais je ne te trouverai. Et pourtant, je te chercherai toujours.
Je le sais car dans mes rêves, je t'ai déjà vu !
Michaël, 21 octobre 2012