Modelisation des cycles du soleil
L'objectif de cet article est multiple. Il fait suite à des réflexions transverses postées sur u-sphère, desquelles ont émergé des interrogations quand au comportement probable de notre soleil à brève échéance: peut-on prévoir quelle sera l'activité du soleil d'ici 2 à 3 ans, et surtout: y a t-il un risque majeur devant nous ?
Il s'agira donc ici de modéliser les cycles du soleil. En particulier en essayant de faire trouver un lien qui relierait le soleil à son environnement spatial, et particulièrement les planètes. Il y a donc, au delà de la recherche d'un modèle, l'idée d'arriver à valider (ou invalider) de manière indiscutable l'existence d'une relation entre les planètes et l'activité du soleil.
Peut-être même, si ce travail est concluant, pourrions-nous y trouver, indirectement, des informations nouvelles sur l'environnement planétaire ?
- La première approche est dite "bottom-up" (inductive), elle consistera à retrouver les "fréquences élémentaires" régissant l'activité du soleil. J'entends par "fréquences élémentaires" les fréquences génératrices de l'activité du Soleil, et non pas l'ensemble des fréquences associées aux cycles, qui sont à l'instar d'un motif fractal, infinies. Nous verrons au passage, comment de façon simple, de nouveaux cycles peuvent être créés. Ces cycles seront recherchés à différentes échelles de temps et les résultats seront croisés.
- Puis, la seconde, pour ne pas rester dans la "théorie" (approche "top-down"), consistera à trouver ce résultat en partant du résultat: à partir des informations dont nous disposons sur les paramètres orbitaux des planètes. Je proposerai de m'appuyer sur les paramètres gravitationnels des planètes du système solaire afin de calculer la force exercée en fonction du temps sur le soleil . Les effets de marée sont connus, mais il n'existe pas de modèle (à ma connaissance) qui propose un calcul direct des cycles du soleil à partir du mouvement propre des planètes.
Puis, de confronter les deux modèles.
Enfin, à partir du résultat obtenu, observer si nous pouvons nous en servir comme modèle prédictif. Par retour, observer si au travers de l'activité modélisée du soleil, des influences gravitationnelles manquent à l'appel.
Cet article n'aurait jamais pu être rédigé sans l'utilisation d'une "carte de relations fonctionnelles" qui organisant et reliant les différents éléments entrant en jeu, m'a permit de disposer d'un cadre pragmatique solide permettant de rassembler l'ensemble des pièces du puzzle. Je publierai cette carte à la suite, et en complément de l'article sur les effets du soleil. Un résultat qui peut-être inquiétant émerge de ce travail, je vous laisserai le découvrir.