Deux femmes, Jeanne la mère, et sa fille Marie-Solange, âgée de 17 ans en 1967, sortent dehors 'pour voir si le médecin arrive'. Elles observent alors 'une très grosse étoile dans le ciel', dont le diamètre apparent est 'du quart ou du tiers de celui de la Lune', 'étoile' qui grossit sur place lentement. Puis un peu plus tard la mère observe des 'lumières vers le cimetière' depuis sa maison, mais elle rentre chez elle, son mari étant alité avec de la fièvre, en attente du médecin, qui ne viendra en fait que le lendemain. La mère parle cependant de cette étoile bizarre à son époux. Sa fille se rend alors, comme chaque soir, chez ses grands parents, chez qui elle dort à cette époque, dans la maison voisine, à trente mètres de distance de celle de ses parents. Les faits se déroulent ensuite dans la propriété des grands parents, dont la maison et le jardin sont situés en bordure du village. Louis, le grand père, sort dans sa cour, comme il le fait chaque soir, pour fermer à clef la porte extérieure de la propriété. La nature est silencieuse, engourdie de froid. En revenant, il aperçoit, au dessus du mur du cimetière, à 120 mètres vers l'Ouest, de bizares lueurs blanches balayant les ténèbres au sol, il les observe avec Marie-Solange qui vient d'arriver. Depuis le péron surélevé de sa maison, Louis appelle alors son épouse, Et l'invite à venir voir ces lumières inhabituelles. Ils observent alors tous les trois. Après avoir pensé à un laboureur tardif, hypothèse qu'il considère ensuite impossible un Dimanche de Février, Louis s'attend à voir déboucher du chemin du cimetière une camionette venant de déposer des gravats dans une décharge sauvage. Mais ce n'est pas un véhicule roulant qui apparaît, mais un 'engin' qui survole le cimetière à très basse altitude. L'appareil est de forme ovoïde, comme un 'gros cigare', il est lumineux, 'comme entouré d'une espèce de halo lumineux', de couleur rouge vif, 'comme un fer qui sort des braises'. L'engin éclaire le sol, sous lui, D'une vive lumière blanche. Il survole lentement le mur du cimetière à quelques mètres d'altitude. En dessous de l'appareil, 'on aurait dit une barre néon, la lumière dépassait l'engin, l'éclairait blanc comme un tube néon, on voyait les tombes comme en plein jour, on aurait pu lire les inscriptions'. La grand mère est prise de peur-panique, craignant que la maison soit incendiée par ce phénomène inconnu, et se précipite dans sa maison tandis que Louis et Marie-Solange restent sur le péron à observer, stupéfaits et anxieux. Le cigare volant s'avance vers eux, lentement, dans un silence total. Parvenu à une distance de 35 mètres, au dessus du potager de Louis, il oscille horizontalement 4 à 5 fois de quelques mètres, avec une période de l'ordre de 2 à 4 secondes, puis se met à descendre brusquement 'comme une pierre'. Il se pose dans le potager, à 35 mètres des témoins, Où il y a tout juste la place pour qu'il puisse tenir en largeur. Louis estime d'abord qu'il mesure 15 mètres de long et 6 à 7 mètres de haut. Mais il se révèlera que les dimensions du potager et les obstacles divers ne peuvent guère permettre l'atterrissage d'un volume de plus de 7 mètres en largeur et 10 mètres en profondeur. L'émotion des deux témoins est considérable. Des extrémités gauche puis droite de l'engin s'achappent alors successivement, vers le sol, des 'flammes ou des étincelles, comme un très gros chalumeau', de couleur rouge et orange, de plusieurs mètres de longueur, avec un bruit de 'crépitement de feu de brousailles ou de chalumeau'. Marie-Solange veut s'approcher, mais son grand-père l'en dissuade. Elle rentre quelques dizaines de secondes pour inviter sa grand-mère, paniquée, à revenir observer avec eux, mais celle-ci refuse. Pendant ce temps Louis continue à observer depuis le péron de sa maison. Après quelques dizaines de secondes, il observe pendant 2 à 3 secondes, devant les 'flammes' de droite, devenues plus faibles et silencieuses, un 'nain' d'une taille de l'ordre de 60 cm, revêtu d'une combinaison grise brillante, comme métalisée. Il ne distingue toutefois ni bras ni jambes, le nain se tourne vers lui d'un quart de tour, 'comme au garde-à-vous'.'Puis il n'a plus bougé' Louis rentre un instant et appelle sa femme et sa petite fille, en disant 'il y a un bonhomme!', mais seule Marie-Solange revient observer avec lui. Sur l'herbe du potager, le' cigare 'a pris la forme d'une grosse boule lumineuse rouge d'environ dix mètres de diamètre,'en train de se former'. Louis pense que le cigare était'en train de se tourner ou de basculer'. Marie-Solange pense qu'elle l'observait alors'sous un angle tout-à-fait différent '. La boule s'élève soudain verticalement de 10 ou 15 mètres, 'à hauteur des sapins', puis s'arrête pendant quelques secondes. Ensuite elle part tout-à-coup 'à une vitesse vertigineuse' vers le Sud-Ouest, et disparaît en quelques secondes comme un point lumineux dans le ciel étoilé. Un départ sans aucun bruit. Le lendemain, Louis constatera qu'il n'y a aucune trace laissée par cet atterrissage, au sol, ou sur la végétation, dans son potager.
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