Hunab Ku
Interprétations traditionnelles
Les informations ci-après proviennent du web. Elles ne sont malheureusement pas sourcées (entre la rumeur, l'information authentique, les bonnes histoires, la manipulation: rester prudent...). Les différences constatées entre les différentes sources s'expliquent peut-être car la tradition orale est restée forte chez les descendants actuels des aztèques et mayas: les écrits authentiques sont rares (les fameux codex). Le Popol-Vuh est l'une de ces exceptions.
Pour tenter de palier à ce manque de fiabilité, cet article essaye de croiser les informations entre elles. Il convient malgré tout, comme toujours, toutes les réserves nécessaires...
Définitions et sens donnés à Hunab Ku
(1)(about.com) Ce symbole est une réminiscence du Yin et du Yang, il est l'emblème du dieu Maya Hunab Ku, le créateur suprème. |
(2)(Wikipedia en) Selon certaines sources pré-coloniales, Hunab Ku 'Dieu du Soleil' était la divinité principale du panthéon Maya Yucatec. Aucune image n'existe d'Hunab Ku dans la mesure ou il était considéré sans forme visible. Le concept a pu être inventé pour satisfaire les moines espagnols. Quoiqu'il en soit, Hunab Ku, est étroitement lié au dieu indigène créateur, Itzamna. |
(3)(Wikipedia fr) Hunab Ku est le dieu créateur des Mayas qui rétablit le monde après les trois déluges qui se déversèrent de la bouche du serpent du ciel:
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Il semblerait, si l'on s'en réfère à la pierre du soleil, que la bouche du serpent du ciel soit la "bouche de la voie lactée". Autrement dit, cette version ferait référence au trou noir situé au centre de notre voie lactée. A ce propos, une conjonction du soleil avec le centre galactique se produirait à la fin de ce cycle en 2012 (entre parenthèses, est-il possible de calculer ce cycle). Difficile cependant d'imaginer que cela ait un effet particulier sur terre.
()(Mythologica.fr) Hunab Ku était une divinité Maya inhabituelle, un dieu-créateur unique suprême des Mayas du Yucatán (une tentative évidente de se concentrer sur un concept commun de divinité). Son nom signifie "un" (hun) "état d'être" (ab) "dieu" (ku). Hunab Ku était considéré comme le père d 'Itzamna et, dans une version du mythe de la création, c'est lui qui avait fabriqué le monde et placé les Bacabs aux quatre coins pour soutenir le ciel. A la différence des autres dieux du panthéon maya, Hunab Ku était invisible, et n'était jamais représenté (du moins, aucune représentation dans les codex ne lui a été attribuée). Il s'agissait plutôt d'un concept abstrait prêché par les prêtres au début de la période postclassique, apparemment une tentative précoce de conception de l'univers sous une philosophie monothéiste. |
Rôle d'Hunab Ku dans l'histoire des Eres, Soleils ou "Mondes"
Le rôle d'Hunab Ku tel que proposé par la définition du wikipedia (fr) n'a rien d'explicite. Il semble qu'il y ait une confusion dans la numérotation des "mondes". Ce n'est peut-être pas tant le fait de l'auteur ayant rapporté cette histoire sur wikipedia, que le mythe a subit au cours des siècles de nombreuses variations et compte tenu d'une tradition essentiellement orale.
Néanmoins, si l'on essaye de retenir les éléments convergents, et si l'on rapproche la notation ci-dessus de celle des ères (les ères peuvent être aussi appellées "monde" ou "soleil"), on aurait:
- le premier, deuxième et troisième mondes ci-dessus en correspondance respective avec à la 2ème, 3ème et 4ème Ere (voir schéma ci-dessous),
- l'ère actuelle, (soit la 5ème Ere), est rétablie par Hunab Ku, le dieu central.
(4a)(Encyclopedia Mythica) The supreme god and creator of the Maya. He is the head of the Mayan pantheon and called 'god of the gods'. Hunab Ku rebuilt the world after three deluges, which poured from the mouth of a sky serpent.
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De façon plus détaillée, sur une source en français:
(4b)(Mythologica.fr)
Cet univers cyclique de création et de destruction se reflétait au travers de la vie quotidienne des Mayas et de leur concept de dualité, selon lequel le dieu de la pluie, Chaac, produisait chaque année de nouvelles pousses et plants de maïs, tandis que Ah Puch, le dieu de la Mort, s'efforçait de couper les bourgeons. |
Commentaire: Dzolobs ?
Le mot clé "Dzolobs" est intéressant car il est un médiateur nous permettant de préciser la recherche. Sa rareté est équivoque: il ne renvoie qu'à 8 réponses dans google, dont 4 reproduisent à l'identique l'information ci-dessus... Deux autres réponses sont une copie d'un échange ayant eu lieu sur un forum et dans lequel un internaute effectue un court-résumé d'un compte rendu de lectures de livres abordant le sujet des cycles mayas. Bien que cette information ne soit pas sourcée non plus, elle reprend et complète ce qui est dit précédemment:
(5)(Rastaba's Forum)
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Commentaire: la durée des Eres Maya
Les dates évoquées ci-dessus sont intriguantes car elles ne sont pas en accord avec celles "traditionnellement" retenues pour les 5 ères Maya (ou soleils). En effet, s'il est généralement accepté que l'année -3113 soit le commencement de notre ère actuelle (qui est la cinquième), et que chacune de nos ères dure 5125 ans (13 baktuns faisant 144000 jours), alors on aurait en décrémentant, les dates suivantes pour les ères Maya:
- 5ème ère: -3113, 4ème ère: -8238, 3ème ère: -13363, 2ème ère: -18488, 1ère ère: -23613.
Pourtant, si l'on se fie au texte précédent, un cycle durerait 5163 années (=8307-3144) et non pas 5125.
Valeur inventée ? Apparement pas: l'auteur qui ne source pas son information semble avoir une bonne mémoire puisque, recherche faite, cette valeur correspond à deux fois la valeur d'un autre cycle Maya de 942890 jours ou 2581,5 années (valeur mentionnée par Peter Thompkins, et dont il n'y a qu'une référence sur le web à ce jour). Ce cycle serait lui-même basé sur 130 conjonctions Jupiter-Saturne.
Cette dernière information est également donnée sans texte de référence. Aussi, j'ai cherché à recalculer la durée moyenne d'un cycle de conjonctions Jupiter-Saturne fournie par Peter Thompkins et : j'obtiens 19,8696 années, qui multiplié par 130, fait 2583 années, nombre relativement en accord avec la valeur ci-dessus.
Or, si ce cycle Maya de 942890 jours cité par Peter Thompkins existe bien, cela recouvre une triple curiosité/interrogation:
- 1- ce calendrier n'est pas mentionné dans la liste de ceux connus (cf. les 20 calendriers Maya). Serait-ce l'un des calendriers cachés ?
- 2- les cycles jupiter-saturne, servent-ils de base de calcul aux ères Maya ? En tout cas, ils semblent mieux adaptés pour deux raisons:
- d'une part, 260 conjonctions jupiter-saturne font 5163 années: à peu près une ère Maya. Et 260 est un nombre remarquable pour les Mayas en regard de son découpage en 20x13 (à rapprocher des 260 jours du calendrier Tzol'kin). Et si une ère compte 13 baktuns, on aurait pour chaque baktun, 20 conjonctions jupiter-saturne. Par conséquent, un Katun serait basé sur une conjonction jupiter-saturne et durerait 7254 jours au lien de 7200.
- d'autre part 10 de ces cycles de 260 conjonctions, donnent 25808 années, précisément la durée du cycle de précession des équinoxes (pour rappel, la duré du cycle de précession des équinoxes est de 25800 ans ou 25785 suivant les sources).
- 3- Dernier point intriguant : la prochaine conjonction jupiter-saturne aura lieu le 21/12/2020. Ce qui nous sépare très exactement de 8 ans du 21/12/2012 souvent argué comme fin du calendrier. hasard ou choix de calendrier judicieux ?
Finalement, cela donne un peu de poids au texte précédent, bien que cela soulève le cas échéant d'autres questions (par exemple, quid de la numérotation avec un katun de 7254 jours?)
Définitions du Hunab Ku - Plus près de la source ?
Si nous essayons de trouver un texte se rapprochant d'une source originale, nous avons ce texte du Popol-Vuh (ou plutôt Pop Wuh, littéralement « livre du temps » ou « livre des évènements » en quiché) qui serait le document le plus important dont nous disposons sur les mythes de la civilisation maya.
(6)(Wikipedia fr) Le Popol Vuh est séparé en trois parties distinctes. La première partie qui nous intéresse ici est dédiée à la genèse du monde qui ressemble curieusement à la Bible, elle est calquée sur la description précédente, sans toutefois faire mention de dates:
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Voici enfin, la reprise de ce mythe des mondes repris par les Aztèques, et qui trouve son équivalent chez les Mayas:
(7)(L'épopée Atlante) Les Aztèques, (mais aussi les Mayas et les autres populations méso-américaines) , pensaient que plusieurs univers avaient existé avant le nôtre. Plusieurs mythes décrivent les quatre mondes, (ou "Soleils "), qui ont précédé le monde actuel. Chacun de ces âges antérieurs a donné lieu à la création d'une humanité et est désigné soit par une date, soit par un élément distinct (terre, vent, feu ou eau) qui symbolise aussi bien la nature de cette création que les modalités de sa destruction. Les mythes relatifs à la succession de ces quatre Soleils nous sont connus par d'anciennes sculptures aztèques et par des manuscrits rédigés peu après la conquête espagnole. Ils donnent une place prépondérante à Tezcatlipoca (le Seigneur du Miroir Fumant) et à Quetzalcoatl (le Serpent à Plumes). Créations et destructions sont les conséquences d'une lutte cosmique pour le pouvoir entre ces deux adversaires divins.
Ces mondes imparfaits furent suivis par la création du cinquième Soleil qui est notre monde actuel. Le cinquième monde fut créé à Teotihuacan, au moment où le dieu Nanahuatzin se lança dans un grand brasier et se transforma miraculeusement en soleil levant. Mais, comme il demeurait immobile, les dieux offrirent alors leur sang pour que l'astre puisse bouger. Voilà pourquoi le cinquième Soleil est connu comme 4-Mouvement [, et associé au dieu solaire]. |
Schéma de synthèse
Si l'on se rappelle le schéma que j'avais réalisé pour un précédent article, il est possible de le reprendre et d'y faire figuer les éléments mentionnés ci-dessus:
Commentaire 1 : les divinités
- Les divinités qui rentrent en conflit représentent différents aspects d'un même principe créateur manifesté sous des formes variées. Pour les Aztecs, c'était Omeotl, le seigneur de la dualité, qui s'était façonné lui-même. Ce principe a engendré un couple cosmique, représentant les aspects Mâle (Omecihuatl) et Femelle (Ometecuhtli).
- Omecihuatl et Ometecuhtli étaient plutôt aussi conçus comme des concepts abstraits (ils étaient peu représentés) et ils ont à leur tour engendré différentes formes, il y avait: les 4 Tezcatlipoca (le rouge, le bleu, le blanc et le noir) dont Tlaloc le dieu de la pluie et Chalchiuhtlicue la déesse de l'eau faisaient peut-être aussi partie. Pour ce qui concerne l'histoire des ères Maya, ce sont 4 dieux qui mettent fin à chacune des ères:
- 1. Tezcatlipoca-noir, (c'est de lui dont l'on parle généralement si l'on cite Tezcatlipoca), Seigneur du Miroir Fumant ou de la nuit, symbolisé par les jaguars, situé au Nord, qui s'oppose à,
- 2. Tezcatlipoca-blanc, ou Quetzalcoatl le serpent à plumes, situé à l'Ouest, symbolisé par les vents.
- 3. Tezcatlipoca-rouge(?), Tlaloc, Dieu de la pluie de feu, (situé au Sud?), qui s'oppose à,
- 4. Chalchiuhtlicue, Déesse de l'eau, épouse de Tlaloc, (situé à l'Est?).
- 1. Tezcatlipoca-noir, (c'est de lui dont l'on parle généralement si l'on cite Tezcatlipoca), Seigneur du Miroir Fumant ou de la nuit, symbolisé par les jaguars, situé au Nord, qui s'oppose à,
Dans cette histoire mythologique, les rôles de Tezcatlipoca-rouge (Xipe Totec, le dieu écorché) et Tezcatlipoca-bleu (Huitzilopochtli, associé au sud) ne sont pas explicites. Est-ce parce qu'ils étaient l'un et l'autre confondus avec Tlaloc et Chialchiuhtlicue ? Je n'ai pas de réponse à ce stade. Il semble que la réponse pour Tezcatlipoca-rouge puisse être affirmative parce qu'il était aussi appellé Anahuatl-Iteuc (seigneur d'Anahuatl), lui-même relié à Tlaloc. A noter que, pour ce qui concerne Tlaloc représenté par la "pluie de feu", des deux éléments, le feu est celui qui semble prévaloir.
Ci-après un tableau synthétique qui reprend les correspondances entre les éléments et dieux mayas ainsi qu'aztèques:
De façon imagée, et pour reprendre cette mythologie, ce sont ces mêmes 5 dieux qui sont représentés dans la zone centrale de la pierre du soleil:
Commentaire 2 : les catastrophes annoncées et les éléments liés
- Dans le calendrier divinatoire Tonalamatl, le jour 4- était considéré de mauvaise augure. C'est lui qui, associé à l'élément de la divinité manifestée, marquait la date de la catastrophe annonçant la fin de cycle. Les hommes sont aussi transformés (où s'adaptent) de telle façon à pouvoir échapper au sinistre. Soit:
- 4-jaguar, les hommes furent dévorés par des "jaguars", (dans les versions que j'ai pu lire, il ne nous est pas dit comment ils furent sauvés),
- 4-vent, des ouragans, les hommes furent sauvés en étant transformés en "singes", (car ils pouvaient s'accrocher aux branches),
- 4-pluie, pluie de feu, les hommes furent sauvés en étant transformés en "dindons" ou "oiseaux", (car ils pouvaient échapper à la pluie),
- 4-eau, un déluge, les hommes furent sauvés en étant transformés en "poissons", (censément, ils pouvaient nager...).
- On peut s'amuser, bien sûr, à rechercher des traces de ces catastrophes dans l'histoire humaine. Cette recherche a déjà motivé de nombreux travaux, ne serait-ce que pour ses implications phitlosophiques et théologiques. Par exemple, pour ce qui est un événement plus proche de notre culture, mais enfin de compte relativement universelle: le déluge.
Il reste des points obscurs ou incohérents vis à vis de ce qui précède:
- On notera que l'histoire n°(5) inverse les conséquences attribuées aux éléments de l'ère 2 (vent) et 4 (Eau): un déluge (Eau) est associé à Quetzalcoatl au lieu d'un événement lié au vent (Ouragant ou Tempête).
Synthèse : le sens d'Hunak Ku
De façon générale, le symbole du "Hunab Ku" représente un concept. Il est la dualité de l'univers pour lequel il représente à la fois le temps et l'espace intriqués, et en même temps cette énergie qui imprime le mouvement. Faisant office de représentation de l'espace, du temps et du mouvement, Hunab Ku peut être rapproché de la pierre du soleil Aztèque. Il est aussi la manifestation des lois supérieures qui jugulent et structurent les événements sur de grandes échelles d'espace et de temps, puisqu'il s'inscrit dans un décompte de temps d'ordre très important (cycles de milliers d'années) et d'événements tout aussi dramatiques.
Compte tenu de ce que nous avons vu précédemment sur l'organisation des déités mayas et aztéques et en regard des éléments naturels:
- Au centre, nous avons Ometeotl (pour les Atztecs) ou Itzamna (pour les Mayas). Un dieu de la nuit et du jour ou seigneur de la dualité, animé par le mouvement (caban). A y regarder de plus près une double dualité est exprimée : celle de la terre, de l'espace et du temps (respectivement par les bords en escaliers et la spirale) et celle du jour et la nuit (à l'instar du Yin et du Yang). Ce concept d'espace/temps est ainsi présent au coeur de la représentation symbolique d'Hunab Ku.
- Ensuite, les 4 éléments engendrés par cette divinité :
- Il y avait 4 Tezcatlipocas (Aztec) qui correspondaient, peu ou prou, aux 4 manifestations de Kukulkan (Maya) associés à des couleurs, éléments (Air, Feu/Pluie, Terre, Eau) et directions spatiales (voir tableau ci-dessus).
De fait, que les concepts d'"Hunab Ku" et de "calendrier solaire" soient si proches n'est pas étonnant. Les "cycles Maya" sont une manifestation du cadre et du rythme imposé par "Hunab Ku". Ce dernier se manifeste plus particulièrement à chaque transition de cycle: par l'énergie qu'il insuffle il produit le changement.
Peut-on trouver un sens ayant plus particulièrement concouru au choix esthétique de ce symbole ?
Il reste qu'Hunab Ku est un symbole étrange compte tenu de sa complexité visuelle, presque « trop riche » en informations. S'il était un symbole d’ascendance divine « supérieure », pourquoi ne pas avoir créé une représentation plus épurée et plus simple ? Est-ce parce qu'il est dit qu'il aurait été créé pour satisfaire des moines espagnols et puisque, au départ, il n'existait pas de représentation d'Hunab Ku ? Il nous laisse effectivement penser à une sorte de chimère associant un ensemble de symboliques préexistantes par ailleurs.
Un élément clé qui m'a particulièrement frappé -et qui m'a incité à écrire cet article- c'est la position de la barre de transition dans le symbole d’Hunab Ku. Pourquoi *cette* position particulièrement, créant une rupture de symétrie ? Elle ne me semblait pas fortuite et cela m’a brutalement rappelé l'article que j'avais écrit sur l'agroglyphe dit du « jugement dernier ».
En effet, le crop circle de Silbury Hill partage un certain nombre de points communs avec la représentation d'Hunab Ku (ainsi, naturellement, qu'avec celle de la pierre du soleil). Trois motifs sont particulièrement remarquables:
- les "aiguilles", (indiquant l'écoulement des ères),
- les 4 jaguars, (représentant l'entrée vers le monde sous-terrain), et
- la dulaité centrale avec la présence d'un motif représentant le serpent à plumes de la mythologie Maya: Kulkulkan (celui de la mythologie Aztec occupe un rang différent), associé à sa représentation basée sur un motif en escaliers couplée à une spirale.
Au final nous nous retrouvons avec une triple corrélation: Hunab Ku ~ Pierre du soleil ~ CC Doomsdayè. Il manquerait, pour compléter cet article une vision astronomique: la pierre du soleil pourrait en effet être rapprochée d'un modèle symbolique du système solaire, de ses planètes et la voie lactée à l'extérieur, refermant l'ensemble.
Il reste néanmoins une question importante non résolue à propos du symbole d'Hunab Ku: pourquoi représenter ce que nous avons ici choisi d'appeller l'eau par 4 bandes de partage noires qui se rejoignent au centre, en alternance avec le jaguar et non pas les autres symboles: air, pluie&feu ?
Il est possible que le symbole de l'eau marque en réalité la rupture de cycle, et qu'un événénement cataclismique lié à l'eau ne soit survenu de façon systématique en sus des autres?? Ou plus simplement qu'il n'y ait pas de lien à faire avec un élément particulier.
Annexes
Commentaire sur le centre d'Hunab Ku: faut-il y voir une galaxie ?
Il faut savoir que la nature exacte des galaxies n'est connue que depuis le début du XXe siècle ; auparavant, on appelait nébuleuse tout objet céleste d'aspect diffus autre que les comètes (qui pouvaient être distinguées grâce à leur mouvement). En 1845 William Parsons construisit un télescope, beaucoup plus grand que ceux qui existaient à l'époque et put alors distinguer les nébuleuses elliptiques des nébuleuses spirales. Il fut également capable de distinguer (en astronomie on dit résoudre) certaines sources lumineuses ponctuelles au sein de ces nébuleuses.
Correspondances avec le Yi King
De façon fondatrice, nous retrouvons le même modèle de découpage hierarchique des divinités Maya/Aztèques dans le Yi King. C'est à dire que l'on part de l'unité (le TOUT, le UN abstrait) pour aller vers la dualité (le Yin-Yang), puis, l'on diverge vers des "éléments" primitifs. Il existe un certain nombre de schémas permettant de se représenter cette vision "en cascade":
Le Yin-Yang dispose ainsi d'une forme d'équivalence au travers de Itzamna (Maya) ou Ometeotl / Tonacatecuhtli (Aztec).
Progrès technologique et spirituel
Les prophéties sur la 2012 et la nuit qui s'ensuit... 15 ans de nuit de ténèbres et nuit noire... Des technologies vont trop vite pour l'homme ?.... Notre monde technologique progresse plus vite que nos mentalités, c'est à dire que l'élévalation du niveau de morale nécessaire pour maîtriser les "outils du changement" de plus en plus radicaux dont nous disposons.