Crop circles: impossibles scénarios

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Il était bien sûr tentant de mettre en perspective et corrélation l'ensemble des éléments accumulés sur U-Sphère. Cela représente un risque car à force d'être immergés dans un sujet particulier, nous finissons par perdre de notre objectivité, et les informations acquises, au départ ayant un caractère neutre finissent par devenir des croyances...

Gardons à l'esprit *et je souhaite que l'avertissement soit clair pour ce qui va suivre*, que ce qui suit ne peut-être considéré que comme des hypothèses, édifices à plusieurs étages, dans lesquels des briques peuvent être ajoutées ou retirées.

Ce jeu pourrait à jouer également avec la brique "ummite", (qui n'est pas représentée): elle pourrait en effet trouver sa place dans cet assemblage spéculatif...

Les scénarios étudiés

Une hypothèse posée ici sur le message (le « quoi » ou « les motivations » ce qui – encore une fois – ne présuppose pas du « qui » ni du « comment »), est que les crops circles reproduiraient une frise historique : si nous démarrons en 1986, année durant laquelle le nombre d’observations s’est réellement multipliée, la phénoménologie constituerait une « photographie » jusqu’en 2012 des dix mille dernières années de l’homme.

Nombre de crops circles par année. Consolidation de ce graphique à partir des données  publiées sur http://www.cropcircleresearch.com/

Les motivations des auteurs

Les motivations sous-jacentes des « crops-circles makers » peuvent être nombreuses. Nous ne parlerons pas ici des « hoaxers » qui constituent une catégorie reconnue, tout du moins sans mystère, et qui agit pour des motifs divers:

  • recherche de reconnaissance,
  • recherche de $$,
  • opérations de marketing / communication à destination du grand public
  • films,
  • communication entre acteurs responsables de la phénoménologie,
  • enquêteurs qui tentent de modéliser le phénomène,
  • blagueurs,
  • etc.

L'inconnu se situe moins là, d’autant plus que pour ce qui concerne les crops-circles authentifiés, la maîtrise du geste technique semble généralement moindre.

Nous nous attachons spécifiquement à la plus grande partie des crops circles dont les auteurs restent mystérieux et qui comme nous l'avons vu, s'inscrivent dans un cadre mythologique assez particulier.

Car, ce qui frappe dans l’analyse globale menée au travers de l’opération de classification, c’est justement cette constance dans les typologies choisies par les crops circles makers, il n’y a pas de revendications tous azimuts mais bien plutôt une convergence en matière de sémiologie. Les symboles utilisés et les constructions empruntent à une logique circonvenue, et non pas à des ethnologiques hétérogènes.

C’est pourquoi, en cherchant sur le fond, le signal émergeant qui remonte correspond à un adossement de la phénoménologie à la thématique 2012-fin de l’ère Maya actuelle. Dans ce contexte, et compte tenu de la sémantique déployée par les crops circles, nous commençons par observer l’hypothèse qui relierait José Argüelles et le mouvement qu’il a contribué à initier. Que ce mouvement soit ou non à l’origine des crops circles n’est pas un fait démontré (cela n’incrime en quoi que soit), il existe simplement des relations fortes qu’il est très intéressant de souligner. Cela étant, c’est certainement l’hypothèse la plus probable et la plus solide et bien qu’elle n’explique pas tout. Puis viennent les « scénarios impossibles », c'est-à-dire intellectuellement peut satisfaisants car « faibles » mais toutefois qui pourraient s’inscrire dans le cadre de cette part « d’irréductible concernant » les crops circles ; et tout en maintenant un fond philosophique et une cohérence forte. Discriminer les scénarios

Nous avons vu que des pistes pouvaient émerger par l’étude du message. Pour aller plus loin, il faut revenir aux autres aspects et croiser : le « comment » ( « hard-science » et l’étude de la « physique » du phénomène) et le « qui » : ethnométhodologie appliquée aux groupes impliqués, faire émerger des variables socio-géographiques. Pour ce qui est de l’aspect « hard science », il s’agit d’évaluer aussi sérieusement que possible la part d’inconnu au sein des crops-circles : • Après enquête et réduction honnête du phénomène, par rattachement d’éléments de la phénoménologie à des faits reconnus, quelle part d’inconnu/d’ombre reste t-il ?

o Si nous dressons une liste des éléments scientifiques, en apparence irréductibles, (un simple tableau), peut-on évaluer dans quelle proportion de cas ces éléments s’appliquent, et dans quelle mesure ils sont « réductibles » ?

o peut-on considérer cette part comme négligeable et extrapoler que le phénomène n’est qu’un mythe ? (poussé à l’extrême, c’est la méthodologie appliquée par des debunkers).

 Un tel tableau devrait être prochainement proposé.

Schémas récapitulatifs

Par manque de temps, je poste dans un premier temps les seuls schémas relationnels: je consoliderai "verbalement" un peu plus tard, probablement ce week end... Cela étant, je pense que les relations qui suivent se comprennent d'elles-mêmes.

Relations meta2.png

Relations meta1.png