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Trois petites touches qui font semblant de caresser tes joues<br>
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mais dessinent seulement les contours de ta bouche.<br>
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Jouent avec les larmes de joie et de tes yeux, <br>
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envoient des arcs-en-ciel dans les cieux qui nettoient corps et âme.<br>
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Un enfant perdu au royaume de l'oubli,<br>
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vêtu pour toute cape de l'innocence et pour toute raison de la naïveté de son enfance,<br>
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berce le corps d'illusions qui ne veulent s'éteindre malgré la marche des saisons.<br>
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Le doigt de la déraison frappe le ciel et déchire les nuages postés devant les portes du zénith.<br>
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Et si nul n'habite au delà de ces limites, nul gardien autre qu'un silence d'or,<br>
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c'est comme une vie d'hexagones qui se renvoient à l'infini, <br>
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se racontant à elle-même d'un trait cubique et s'enfermant inexorablement dans une prison inique.<br>
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==== Point 3 ====
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Afin de se libérer des chaînes de l'illusion et du mensonge,<br>
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quoique l'on entende, quels que soient les mots que l'on puisse lire...<br>
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Peut-être faut-il essayer de ne pas juste les croire,<br>
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écouter aussi parfois ce que notre cœur murmure,<br>
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s'émerveiller devant les papillons de lumière qu'il libère,<br>
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et laisser leurs couleurs embellir nos esprits.<br>
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Car si ce qui est sans forme est sans couleur,<br>
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ce que les couleurs forment est source de vie.<br>

Latest revision as of 13:02, 8 novembre 2009

Point 1

Trois petites touches qui font semblant de caresser tes joues
mais dessinent seulement les contours de ta bouche.
Jouent avec les larmes de joie et de tes yeux,
envoient des arcs-en-ciel dans les cieux qui nettoient corps et âme.

Point 2

Un enfant perdu au royaume de l'oubli,
vêtu pour toute cape de l'innocence et pour toute raison de la naïveté de son enfance,
berce le corps d'illusions qui ne veulent s'éteindre malgré la marche des saisons.
Le doigt de la déraison frappe le ciel et déchire les nuages postés devant les portes du zénith.
Et si nul n'habite au delà de ces limites, nul gardien autre qu'un silence d'or,
c'est comme une vie d'hexagones qui se renvoient à l'infini,
se racontant à elle-même d'un trait cubique et s'enfermant inexorablement dans une prison inique.

Point 3

Afin de se libérer des chaînes de l'illusion et du mensonge,
quoique l'on entende, quels que soient les mots que l'on puisse lire...
Peut-être faut-il essayer de ne pas juste les croire,
écouter aussi parfois ce que notre cœur murmure,
s'émerveiller devant les papillons de lumière qu'il libère,
et laisser leurs couleurs embellir nos esprits.
Car si ce qui est sans forme est sans couleur,
ce que les couleurs forment est source de vie.