Difference between revisions of "Comètes et Planète X (suite)"
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− | Dériver cette fonction permet en effet d'obtenir une lecture directe du flux cométaire en fonction de l'inclinaison, alors que le graphe ci-dessus se lit en cumul. | + | Dériver cette fonction permet en effet d'obtenir une lecture directe du flux cométaire en fonction de l'inclinaison, alors que le graphe ci-dessus se lit en cumul. Pour ce faire, je suis parti de la fonction d'approximation (ci-dessus en rouge) sachant qu'elle était constituée de morceaux d'arcs d'une même ellipse de paramètres a=3, b=2 (ces paramètres ont été déterminés par approximations successives et réduction d'erreurs, il y avait peut-être de meilleures fonctions d'approximation: je suis toujours preneur). De là, l'expression de la dérivée s'obtient assez naturellement et le graphe de densité (pas en cumul cette fois) est le suivant: |
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Version du 22:08, 6 août 2009
Cet article fait suite à un autre qui posait la question de la présence d'un corps gravitationnel massif à 120° d'inclinaison par la présence d'un excès de densité des comètes à trajectoire hyperbolique. Les tours et détours de cette recherche semblent conduire à des chemins inattendus...
Vous vous souvenez, pour ceux qui avaient lu l'article précédent, que j'en étais arrivé à constater, suivant des paramètres orbitaux qui ne disaient rien de la distance ni de la position, un excès de densité cométaire provenant d'une région circulaire du ciel. L'ensemble des valeurs médianes obtenues étant résumées à la fin de l'article précédent:
- Inclinaison ~ 120°
- Longitude du noeud ascendant Ω ~ 62.3°
- Argument du perihelion ω ~ 175°
Ces valeurs rejoignant celles de J.B Murray.
Les choses devenaient intéressantes, encore fallait-il pouvoir les vérifier ! Et là, le "hic" : n'étant pas un spécialiste du sujet, et n'ayant que trop peu de temps à investir dans des ouvrages, je me suis dit que mon plus court chemin serait la simulation.
Avant cela toutefois, ma première démarche a été de dériver la fonction de répartition qui présentait le nombre cumulé de comètes suivant l'inclinaison. Cette fonction est particulièrement intéressante car c'est elle qui montre pour les comètes à trajectoire hyperbolique, une extinction de leur nombre lorsque l'on se rapproche du plan de l'écliptique, et un accroissement notable autour des 120°:
Dériver cette fonction permet en effet d'obtenir une lecture directe du flux cométaire en fonction de l'inclinaison, alors que le graphe ci-dessus se lit en cumul. Pour ce faire, je suis parti de la fonction d'approximation (ci-dessus en rouge) sachant qu'elle était constituée de morceaux d'arcs d'une même ellipse de paramètres a=3, b=2 (ces paramètres ont été déterminés par approximations successives et réduction d'erreurs, il y avait peut-être de meilleures fonctions d'approximation: je suis toujours preneur). De là, l'expression de la dérivée s'obtient assez naturellement et le graphe de densité (pas en cumul cette fois) est le suivant: