La première version de cet article a été réalisée en 2004/2005, l'interdiscipline appellée "Earth System Science" était encore en gestation, elle n'est apparue sur Wikipedia qu'en 2009.
A l'échelle internationale, établir des programmes afin de mettre en place des indicateurs, cartographier et suivre l'ensemble des risques systémiques pouvant peser sur l'environnement planétaire apparaîtra - de plus en plus - comme une priorité majeure.
Il est intéressant de constater que ces risques - au fil des années - sont graduellement pris en compte, notamment là où les enjeux sociétaux et économiques à long terme sont observés (World Forum, ONU).
La biodiversité répond à la pression que l'environnement exerce sur les êtres vivants.
La mesure de cette biodiversité permet indirectement de mesurer le stress biologique.
En l'état actuel des connaissances et des moyens de mesure il semble difficile d'évaluer la biodiversité à l'échelle de régions entières: cela ne peut s'envisager autrement que localement. Il existe pour cela quelques méthodes:
La biodiversité répond à l'environnement et à la pression que celui exerce; si tel que dans le cadre de cette étude nous nous intéressons précisément à ce qui perturbe cette biodiversité, il n'est pas nécessairement utile de la mesurer directement, mais plutôt de nous intéresser aux pressions que l'environnement exerce.
Ceci s'évalue par un recensement des sources de stress biologique.
Il s’exprime par des agressions sur l’environnement, il favoriser le développement de certaines espèces au détriment de nombreuses autres. Un écosystème "stressé" répondra par un appauvrissement en nombre absolu d'espèces au profit de quelques unes qui occuperont les niches écologiques les plus touchées voire disparues.
"abondance": %d'individus de l'espèce i
"biomasse" : %de la biomasse représenté par l'espèce i
Dresser la liste des vulnérabilités est une tâche qui devrait préoccuper de façon croissante les futures générations et ce d'autant plus qu'elles vont se trouver confrontées, de plus en plus, au changement climatique global.
Par exemple, l'Environmental Vulnerability Index (EVI) est une mesure qui a été conçue par la Commission des géosciences appliquées du Pacifique Sud (SOPAC), le Programme des Nations Unies pour l'environnement pour caractériser la gravité relative de divers types de problèmes environnementaux subis. Les résultats de l'EVI sont utilisés pour se concentrer sur les solutions planifiées aux pressions négatives sur l'environnement, tout en promouvant la durabilité.
Ces vulnérabilités s'articulent suivant une logique en 3 niveaux (cf, chapitre suivant) :
Voir Environmental Vulnerability Index sur Wikipedia.
Dans tous les cas, à partir de ces facteurs environnementaux, il s'agit de trouver des indicateurs mesurables et arriver à identifier les facteurs les plus importants. Il est nécessaire que ceux-ci soient mesurés sur des durées suffisament longues pour être considérés comme "pertinents/critiques". Par exemple:
Nous pouvons classer les risques environnementaux suivant leur sphère environnementale d'origine. Sur U-Sphere ce découpage a été réalisé :
Généralement, les poussières ou les explosions volcaniques créent un refroidissement de l'atmosphère terrestre, car réfléchissant une certaine partie de l'énergie solaire dans l'espace et refroidissant la terre. Or, les rayons cosmiques très énergétiques, interagissent peu mais lorsque cela arrive, ils cassent les molécules de la haute atmosphère, typiquement le CO2. Ce qui contrarie l'effet de serre, et d'autre part, les mocules cassées vont se recombiner pour former des nuages de vapeur d'eau qui vont modifier l'alabedo de la planète et provoquer des déséquilibres.
Le Système solaire est traversé d'objets de différentes dimensions pouvant représenter un risque majeur pour la Terre. Ces risques échappaient jusqu'à présent à toute possibilité de contrôle, aujourd'hui les agences spatiales et la NASA en particulier mettent en place des programmes de surveillance.
La variabilité de l'activité solaire et le peu de recul dont nous disposons rend ce risque encore largement négligé.
Surface du soleil
Plasma solaire
Rayonnements/Radiations du soleil
Champ Magnétique Interplanétaire Champs EM engendrés par le plasma solaire (/EUV ?)
Essentiellement une interface de stokage des aérosols, particules et de transformation de ceux-ci sous l'effet des températures et du rayonnement solaire.
Il s'agit ici de rétroactions liées à l'activité des espèces vivantes en relation avec les modifications environnementales et la modification d'équilibres.
(Ces causes n'étant pas strictement liées à l'hydropshère mais liées à des facteurs humains et écologiques exogènes)
Marqueurs/variables liées
il est essentiel à la biodiversité des espèces qui s'en nourissent, mais aussi pour répondre aux variations spatiales et temporelles des contraintes environnementales. Ainsi, la qualité d'un écosystème marin peut se baser sur la qualité du spectre "planctonique" (zooplancton et phytoplancton)
ce sont des marqueurs du climat passé et des niveaux de pollution.
Il s'agit de mesurer l'empreinte systémique au travers des activités humaines.
La survie de l'espèce et des équilibres environnementaux dépend en amont de la surveillance des paramètres listés précédemment.
L'environnement agit sur l'homme et en retour l'homme agit sur l'environnement : les facteurs d'évolution sociale sont donc à prendre en considération.
De même, l'évolution des moyens scientifiques et techniques (Technosphère) vont peser dans les interactions entre l'homme et son environnement, sur sa capacité à modifier l'environnement dans lequel il vit.
Voici donc des paramètres supplémentaires qu'il faudrait prendre en compte :
Nous réalisons ici un parallèle entre cette surveillance et la surveillance que pourraient réaliser d'autres espèces intelligentes dans l'univers, dans l'objectif de leur survie et/ou de la compréhension des systèmes écologiques qu'elles sont susceptibles de rencontrer.