Effets des Rayonnements électromagnétiques

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Les effets des Champs ElectroMagnétiques (CEM) sur les organismes vivants

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Que se passe t-il en cas d'exposition à un champ électromagnétique ?

L'exposition aux champs électromagnétique n'a rien d'un phénomène nouveau. Cependant , au cours du vingtième siècle, l'exposition environnementale aux champs électromagnétiques générés par l'activité humaine a augmenté régulièrement, parallèlement à la demande d'énergie électrique et les progrès ininterrompus de la technique de même que l'évolution des moeurs ont conduit à la création de sources de plus en plus nombreuses. Chacun de nous est exposé à un ensemble complexe de champs électriques et magnétiques de faible intensité , tant à la maison que sur le lieu de travail, dont les sources vont de la production et du transport de l'électricité pour alimenter les appareils ménagers et les équipements industriels, aux télécommunications et aux émissions radiotélévisées.

Même en l'absence de tout champ électrique extérieur, notre corps est le siège de microcourants dus aux réactions chimiques qui correspondent aux fonctions normales de l'organisme. Par exemple, certains signaux sont relayés par les nerfs sous la forme d'impulsions électriques. La plupart des réactions biochimiques qu' impliquent la digestion et de l'activité cérébrale par exemple, comportent une redistribution de particules chargées. Le coeur lui-même est le siège d'une activité électrique que votre médecin peut suivre sur l'électrocardiogramme.


Effets des différents types de rayonnement

Effets des Champs Electriques d'Extrêmement Basse Fréquence (ELF)

  • Ils agissent sur l'organisme humain tout comme sur tout autre matériau constitué de particules chargées. En présence de matériaux conducteurs, les champs électriques agissent sur la distribution des charges électriques présentes à leur surface. Il provoquent la circulation de courants du corps jusqu'à la terre.
  • Ils font également apparaître à l'intérieur du corps des courants électriques induits dont l'intensité dépend de l'intensité du champ magnétique extérieur. S'ils atteignent une intensité suffisante, ces courants peuvent stimuler les nerfs et les muscles ou affecter divers processus biologiques (lequels?).

Etudes et Publications sur les ELF

Etude : Journal of cellular physiology 192:16–22 (2002)

Insights into Electromagnetic Interaction Mechanisms

  • L'utilisation de champs EM pour controler la délivrance d'information génétique
  • Les protéines du stress comme des marqueurs biologiques dans un environnement constitué de champs EM ELF

Low frequency (<300 Hz) electromagnetic (EM) fields induce biological changes that include effects ranging from increased enzyme reaction rates to increased transcript levels for specific genes. The induction of stress gene HSP70 expression by exposure to EM fields provides insight into how EM fields interact with cells and tissues. Insights into the mechanism(s) are also provided by examination of the interaction of EM fields with moving charges and their influence on enzyme reaction rates in cell-free systems. Biological studies with in vitro model systems have focused, in general, on the nature of the signal transduction pathways involved in response to EM fields. It is likely, however, that EM fields also interact directly with electrons in DNA to stimulate biosynthesis. Identification of an EM field-sensitive DNA sequence in the heat shock 70 (HSP70) promoter, points to the application of EM fields in two biomedical applications: cytoprotection and gene therapy. EM field induction of the stress protein hsp70 may also provide a useful biomarker for establishing a science-based safety standard for the design of cell phones and their transmission towers. 2002 Wiley-Liss, Inc.

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Fig. 3. Threshold studies using rodent cardiomyocytes. Despite cell and tissue differences, approximately the same EM field exposure, 60 Hz, 80 mG for 20 min induces hsp70 synthesis in all systems studied.

Rapport presse: 15 mars 1983, Washington Post

Un rapport de la National Science Foundation décrit la mort ou la fuite des 17 millions d'oiseaux que compte l'archipel des Christmas Islands. Des millions de petits crabes rouges sont apparus sur les côtes sud de la Californie, les migrations des poissons sont irrégulières, les coraux du Pacifique, du Panama, des îles Galapagos, de Colombie, des îles de Polynésien et de l'ouest des Philippines meurent à un rythme plus élevé qu'à l'habitude.

Pour tous ces phénomènes on cite El Niño, ou ce qui l'a provoqué, comme possible responsable. Ce qui est certain c'est que, comme le cite l'étude menée par Sheppard et Einsenbud, tous deux membres de l'Institut de l'Environnement du New York Universit Medical Center :"(...) il existe une influence réciproque entre un champ magnétique ELF et l'équilibre ions-calcium. La plupart des 2500 espèces connues de coraux (...) produisent du carbonate de calcium. Il est probable que cette production de calcium a été perturbée par les ondes stationnaires ELF.(...) Des champs électriques ou magnétiques de faible puissance sont capables de faire apparaître des changements neurophysiologiques et des troubles du comportement.

(Marketing) Transfert ions-calcium, M. Light, directeur de Biomedical Instruments

Information non vérifiée

  www.bio-medical.com
  Bio-Medical Instruments   
  2387 E 8 Mile Road 
  Warren, MI 48091-2486  
  US  
  Thierbach, Terry  
  terry@bio-medical.com  
  2387 E 8 Mile Road 
  Warren, MI 48091-2486  
  US  
  Phone: (586) 756-5070  
  Fax: (586) 756-9891  

M. Light, un chercheur et directeur de Biomedical Instruments, Inc. , un organisme qui commercialise des appareils électro-médicaux utilisés pour le contrôle ou la manipulation de l’activité cérébrale, est souvent cité dans le dernier livre de Hutchison [225]. Le niveau de puissance électrique nécessaire pour effectuer une mesure de contrôle de l’activité cérébrale est très faible (de l’ordre de 5 à 200 microampères) ce qui est des milliers de fois plus faible que la puissance nécessaire pour allumer une ampoule de 60 watts. Il s’agit ici de besoins en énergie très très faibles. L’astuce pour influencer l’activité cérébrale se trouve dans la juste combinaison de la fréquence, du degré de puissance et de la forme d’onde. Ce qui a été réalisé dans ce domaine, au cours des vingt dernières années et, plus particulièrement au cours de ces toutes dernières années, représente un énorme pas en avant.

Les recherches, menées sur le plan international, ont montré que le cerveau peut facilement être excité ou amené à changer d’état de conscience, sous l’influence de champs électromagnétiques externes. Ces nouveaux outils ont fourni de nouveaux moyens aux scientifiques comme aux profanes. Ces moyens sont des appareils électriques de stimulation crânienne, des systèmes sonores, des systèmes à impulsion lumineuse et tout un ensemble varié d’appareils pour l’entraînement du cerveau et le feedback. Les avancées technologiques ont été intégrées dans des systèmes spéciaux de contrôle et de commande, qui permettent aux gens d’apprendre à contrôler et à modifier leur propre activité cérébrale et à obtenir des résultats bénéfiques. Dans les documents, on parle, entre autres, de relaxation, de la maîtrise de la douleur, d’apprentissage accéléré et d’amélioration de la mémoire [226], [227], [228].

xx

Les travaux dans ce domaine avancent à une vitesse fulgurante et on découvre régulièrement de nouvelles choses. Plus nous en saurons sur ces fréquences cérébrales spécifiques, plus nous avancerons dans notre compréhension de l’organisme humain et de son bon fonctionnement. Des radiations de fréquences hertziennes, qui se comportent comme un conducteur sans fil de fréquences extrêmement basses (ELF), peuvent être utilisées pour télécommander les ondes cérébrales. C’est ce que le HAARP pourrait faire dans certaines de ses applications. Toutefois, on ne parle pas des effets secondaires de ce procédé sur l’homme dans les documents de HAARP, mais ils sont mentionnés dans ceux du gouvernement, que nous avons épluchés avant d’écrire ce livre.

A ranger

Flanagan a dit, lors d’une récente interview, que HAARP pouvait être non seulement le « réchauffeur ionosphérique » le plus puissant au monde, mais aussi l’appareil le plus puissant jamais conçu pour la manipulation du cerveau. Selon les documents, lorsque HAARP sera pleinement opérationnel, il sera en mesure d’envoyer des ondes ELF et VLF utilisant de nombreuses formes d’ondes à des niveaux d’énergie suffisants pour influer sur le fonctionnement cérébral de l’ensemble de la population d’une région.

Les planificateurs de HAARP n’ont jamais mentionné les recherches de Flanagan, bien que l’Armée de l’air et la Marine aient travaillé dans ce domaine depuis le début des années 60 . Mais comme ils appliquent le cloisonnement et le principe du strict minimum, dont nous avons déjà parlé dans ce livre, il est fort probable que la plupart, sinon tous ceux qui sont impliqués dans la construction et la programmation du projet HAARP dans cette première phase, ne savent rien des possibilités d’utilisation dans le domaine neuroélectrique.

QUI CA ? ETUDE ? Le Dr Robert O. Becker fit une expérience au début des années 60 avec les ELF (fréquences extrêmement basses) en utilisant un courant continu (CC) pour transporter le signal ELF. En d’autres termes, le signal ELF circulait comme un passager dans un bus : il conservait ses propres caractéristiques, tout en étant porté vers sa destination spécifique. Le Dr Becker a testé ce concept sur des hommes, en utilisant un signal ELF de 1-10Hertz (cycles ou impulsions par seconde). Il en résulta que certaines de ces personnes-cobayes accusèrent une perte de capacité de leur conscience. Les faibles ondes ELF seules ne montraient aucun effet et le CC seul avait un effet très faible. Au dessus de 10Hertz et en association avec le CC, les effets retombaient progressivement jusqu’à atteindre le niveau atteint par le CC seul 231 . Ceci prouve qu’avec des ondes ELF (ces fréquences ont de grandes affinités avec les ondes cérébrales humaines) on peut faire des manipulations externes des processus cérébraux et obtenir de très bons résultats.


cas 1: Lignes Hautes Tension (étude épidémiologique)

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Un champ électrique ou magnétique peut faire apparaître une différence de potentiel ou des courants dans le corps, mais même juste au-dessous d'une ligne à haute tension, les courants induits sont très faibles par rapport à l'intensité nécessaire pour produire une électrocution ou d'autres effets biologiques.

Du fait qu'elles transportent beaucoup d'énergie, les lignes à haute tension (HT) présentent un cas particulier. Directement sous une ligne à HT, les champs sont beaucoup plus intenses et des études épidémiologiques confirment qu'elles sont la source de cancers si l'exposition est très longue. Le niveau d'intensité du champ électrique sous une ligne à HT et jusqu'à 25 m des conducteurs peut s'élever à 10 kV/m et présente donc potentiellement un risque après une longue exposition. Mais après combien de temps ? Probablement une vie... Des gens vivent en effet à proximité immédiate de telles installations et sont toujours bien portants. Le risque n'est donc pas supérieur à celui de la vie elle-même (on peut plus facilement mourir d'un accident de la route, d'une explosion de gaz ou par noyage par exemple !). Toutefois, l'intensité des champs électriques et magnétiques chute d'un facteur 4 chaque fois que la distance double (loi en carré inverse). A 50 ou 100m de distance les champs sont généralement redescendus à des niveaux comparables à ceux de la région avoisinante éloignée des lignes à haute tension. Toutefois, l'IRPA a noté que le développement de leucémies chez les personnes exposées à des champs électromagnétiques équivalant à une distance de 75 m d'une ligne à HT de 400 kV.

Selon l'OMS, des études épidémiologiques conduites entre 2002 et 2003 apportent quelques indices probants qui ont joué un rôle pivot dans l'évaluation des risques cancérigènes établie par l'IARC.

Ces études suggèrent que dans une population exposée à des champs magnétiques moyens de plus de 0.3 à 0.4 μT, deux fois plus d'enfants pouvaient développer une leucémie comparés à une population exposée à des énergies plus faibles. Malgré le grand nombre de données, il reste certaines incertitudes sur le fait de savoir si une exposition au champ magnétique ou à d'autre(s) facteur(s) doit ou non être considéré dans l'augmentation constatée des leucémies. Il faut savoir que l'IARC a déjà listé quelque 900 agents cancérigènes !... Personne ne peut appréhender toutes les permutations possibles et les effets de bords impliqués par autant de réactions potentielles, d'où l'incertitude qui plane souvent sur ce genre d'étude. L'incertitude est encore plus grande quand on parle du risque potentiel pour le foetus porté par les futurs mamans restant à la maison près de lignes à haute tension ou dans le cas de cataractes que certains travailleurs auraient contracté après avoir travaillé sur des pylônes à HT.

Le cas le plus étudié concerne la leucémie infantile. C'est une maladie rare qui apparaît chaque année chez 4 enfants sur 100000 âgés entre 0 et 14 ans. Une exposition à des champs magnétiques supérieurs à 0.3 ou 0.4 μT dans les habitations est également rare. On estime à partir d'études épidémiologiques que moins de 1% de la population utilisant des lignes de 220/240V est exposée à ces niveaux d'énergie. Le pourcentage pourrait être supérieur dans les pays alimentés en 110/120V.

D'un autre côté, les compagnies d'électricité ont remarqué d'étranges comportements dans les appareils électriques utilisés dans les fermes situées juste en-dessous de lignes à HT : clignotement des néons, interruption temporaire des moteurs, etc. Ces effets sont concrèts, quantifiables et ajoutent un risque épidémiologique confirmant que ces lignes à HT induisent des effets inattendus, et plus que probablement des risques biologiques à courte distance (< 100 m).

cas2. Aurores boréales

Cf. l'étude sur l'impact sur les plantes subartiques (bas de page)

cas3. HAARP (High Frequency Active Auroral Program)

" Les anges ne jouent pas de cette Haarp " Edition: Louise Courteau, éditrice inc. 481, Chemin du Lac St-Louis Est St-Zénon, Québec, Canada J0K 3N0

ISBN:2-89239-249-7

Effets des Champs Electriques Radio Fréquence (RF)

Effets thermiques de l'énergie RF

Le principal effet biologique des champs électromagnétiques de radiofréquence est de nature thermique. Cette propriété est mise à profit dans les fours à microondes qui permettent de réchauffer les aliments (850 W).

Dans ce domaine de fréquence, l'intensité du champ électromagnétique auquel on peut être exposé est très inférieure à celle qui est nécessaire pour produire un effet calorifique important. C'est cet effet thermique des radiofréquences qui est pris en compte pour l'établissement de recommandations

Les tissus corporels sujets à de fortes intensités d'énergie RF peuvent souffrir de sérieuses lésions induites par la chaleur. Dans les cas extrêmes, la chaleur induite par le champ RF peut provoquer un aveuglément, une stérilité et d'autres troubles sanitaires sévères. Ces risques sont appelés les effets thermiques.

Ces effets corporels dépendent de la fréquence de l'énergie, de la densité de puissance du champ RF et même de facteurs tels que la polarisation de l'onde.

Effets non thermiques de l'énergie RF

Etudes épidémiologiques

Les études épidémiologiques qui ont étudié les pathologies de grandes populations d'individus n'ont pas démontré de corrélation entre les causes et les effets, ni postulé de mécanisme favorisant l'apparition de maladie.

En effet, les épidémiologistes essayent d'associer certains facteurs environnementaux aux symptômes présentés par certaines maladies. Il s'agit d'un travail scientifique qui s'étale souvent sur plusieurs années voire des décennies et qui ne supporte aucun préjugé ou intérêt particulier.

Certaines études ont permis d'identifier une légère association entre l'exposition au champ EM à domicile ou sur le lieu de travail et différentes pathologies malignes comprenant la leucémie et des tumeurs du cerveau. Toutefois, un nombre supérieur d'études tout aussi complètes n'ont pas pu établir ce type d'association. Un rapport de risque entre 1.5 et 2.0 a été observé dans les études positives (c'est-à-dire que le nombre de cas malins est de 1.5 à 2.0 fois supérieur au nombre "attendu" ou observé dans la population générale non exposée).

Les épidémiologistes considèrent généralement qu'un rapport de risque de 4.0 ou supérieur indique une forte corrélation entre la cause et l'effet étudié. Ainsi, les hommes qui fument un paquet de cigarettes par jour augmentent leur risque de cancer des poumons par 10 comparé à une population de non fumeurs, tandis que la consommation de deux paquets de cigarettes par jour augmente le risque de plus de 25 fois par rapport à une population témoin !

Toutefois, les recherches épidémiologiques sont rarement concluantes en elles-mêmes. L'épidémiologie identifie uniquement les pathologies de groupes d'individus, mais elle ne précise généralement pas leur cause. Il y a souvent des facteurs prêtant à confusion : la plupart d'entre nous sommes exposés en permanence à différents risques environnementaux qui peuvent affecter notre santé de différentes manières. En outre, toutes les études sur des personnes supposées avoir été exposées à de forts niveaux de champs EM ne conduisent pas toujours aux mêmes résultats.

Etudes non épidémiologiques

...

cas1. GSM, Wi-Fi, Courant-Porteur

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Effets des Micro-ondes/GSM sur l'ADN

Ces dernières années, suite à la prolifération des GSM, des technologies sur courant porteur, Wi-Fi et de l'ouverture du spectre à plus d'activités amateurs, on a également beaucoup étudié en laboratoire les effets biologiques des rayonnements électromagnétiques. Ainsi, on a démontré que même de très faibles rayonnements EM peuvent modifier les rythmes circadiens du corps humain (les "horloges biologiques" endocrines, etc), modifier la manière dont les lymphocytes T du système immunitaire attaquent les cellules cancéreuses et ces rayonnements peuvent même modifier la nature des signaux électriques et chimiques transmis lors des communications intra et intercellulaires, parmi d'autres phénomènes.

"Conclusions"

1. Conclusion de l'ONU

Au cours des 30 dernières années, environ 25 000 articles scientifiques ont été publiés sur les effets biologiques et les applications médicales des rayonnements non ionisants. Certains peuvent penser que cet effort de recherche est encore insuffisant, mais les connaissances scientifiques acquises dans ce domaine sont désormais plus complètes que celles que l'on possède sur la plupart des produits chimiques. S'appuyant sur un examen approfondi de la littérature scientifique, l'OMS a conclu que les données actuelles ne confirment en aucun cas l'existence d'effets sanitaires résultant d'une exposition à des champs électromagnétiques de faible intensité. Toutefois, notre connaissance des effets biologiques de ces champs comporte encore certaines lacunes et la recherche doit se poursuivre pour les combler.

2. Rapport pour le compte du parlement Européen

Direction générale des Études - Direction A - STOA – Évaluation des choix scientifiques et technologiques - Dossier de synthèse sur les options existantes et résumé analytique PE n°. 297.574 - Mars 2001

Parlement Européen: Effets Physiologiques et Environnementaux des Rayonnements Electromagnétiques non Ionisants

(extrait)

"L'electrosmog" anthropique constitue actuellement une menace majeure pour la santé de la société. Cette pollution électromagnétique non ionisante d'origine technologique est particulièrement insidieuse, dans la mesure où les sens ne la détectent pas – ce qui tend à encourager une attitude plutôt désinvolte à l'égard de la protection personnelle. Or, la nature de la pollution est telle qu'il est pratiquement "impossible de se cacher". En outre, comme l'humanité y est exposée depuis relativement peu de temps, nous n'avons aucune immunité évolutive, que ce soit contre les effets indésirables qu'elle pourrait avoir directement sur notre organisme ou contre les interférences possibles avec les processus électromagnétiques naturels, dont l'homéostasie semble dépendre, par exemple, la résonance de Schumann –champ électromagnétique faible qui oscille en résonance dans la cavité entre la surface de la Terre et l'ionosphère à des fréquences proches de celles des rythmes du cerveau humain; il a été démontré que l'isolation par rapport à cette résonance nuisait à la santé humaine.

Ce qui distingue les champs électromagnétiques d'origine technologique des champs électromagnétiques plus naturels, c'est leur cohérence plus élevée. Cela signifie que leurs fréquences sont particulièrement bien définies et que les organismes vivants, y compris ceux des êtres humains, les discernent plus facilement. Leur puissance biologique est ainsi considérablement accrue et la voie est ouverte à d'éventuelles influences non thermiques mais propres à la fréquence, de différents types, contre lesquelles les actuelles directives de sécurité – comme celles de la commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP) – n'offrent aucune protection.

Les directives de sécurité se fondent exclusivement sur l'examen de la capacité qu'ont la fréquence radioélectrique (RF) et les radiations micro-ondes d'échauffer les tissus, ainsi que sur celle qu'ont les champs magnétiques de très basse fréquence (ELF) d'induire des courants électriques circulant à l'intérieur de l'organisme -la nocivité de ces deux capacités pour la santé étant établie lorsqu'elles sont excessives. Comme la gravité de ces effets augmente avec la puissance (intensité) des champs en question, c'est cet aspect que les directives de sécurité limitent, la fréquence des champs étant seulement prise en compte dans la mesure où elle affecte (par le biais d'effets de résonance liés à la "taille") la capacité de l'organisme à absorber l ’énergie du champ irradiant et à s’échauffer en conséquence.

Les directives ne protègent donc pas contre les effets indésirables sur la santé qui sont principalement et spécifiquement provoqués par les influences que la fréquence des champs peut avoir sur le corps humain.

Pour qu'une telle influence opère, il faut qu'il existe, dans l'organisme, l'équivalent biologique d'un circuit accordé électriquement – c.-à-d. une activité électrique oscillatoire endogène.

Dans ce cas, l'organisme réagira – à l'instar d'une radio – si la fréquence du champ externe (soit de l'onde porteuse, soit des modulations d'amplitude / émissions d'impulsions de plus basse fréquence) correspond à celle de son circuit accordé ou en est proche.

Ceci risque de provoquer, soit une amplification résonante excessive de l'activité biologique endogène connexe, soit des interférences indésirables avec cette dernière.

Ces influences peuvent être considérées comme découlant d'un transfert d'information (au sens général du terme) du champ vers un organisme vivant, en ce sens que l'organisme est à même de reconnaître - grâce à cette espèce de "similitude oscillatoire"’, une caractéristique du champ externe autre que son intensité, puis de réagir ensuite à cette caractéristique.

Il importe tout autant que les champs électromagnétiques externes soient suffisamment cohérents pour que l'organisme puisse les distinguer de ses propres émissions thermiques incohérentes à des températures physiologiques. Bien que cela soit généralement le cas, il importe de relever que, comme le rayonnement n'est pas parfaitement cohérent, l'apparition d'effets non thermiques dépend toujours d'un certain seuil d'intensité minimum dont l'importance est cependant nettement inférieure à l'intensité à laquelle un échauffement perceptible se produit.

Un exemple qui illustre bien ce type d'influence électromagnétique non thermique, "informationnelle" et liée à la fréquence, sur l'organisme vivant est la capacité que possède une lumière clignotant à certain rythme de déclencher des crises chez les personnes qui souffrent d'épilepsie photosensible. La cause principale de ce phénomène est non pas l'intensité de la lumière mais plutôt la fréquence du clignotement – qui peut déclencher des crises d'épilepsie si elle est proche de la fréquence de l'activité électrique du cerveau caractérisant ces crises. En d'autres termes, ce phénomène est principalement un effet, lié à la fréquence, du transfert d'informations de la lumière vers le cerveau, ce dernier pouvant "reconnaître" la lumière au rythme de son clignotement.

Les actuelles directives de sécurité qui se fondent sur l'intensité (concernant la partie visible du champ électromagnétique) n'offrent aucune protection contre un tel effet non thermique, sauf si elles sont fixées si bas que la lumière n'est pas visible!

Certaines activités électriques oscillatoires endogènes du corps humain vivant – comme celles du cœ ur et du cerveau, qu'il est possible de contrôler respectivement par un électrocardiogramme et par électroencéphalogramme - sont relativement familières. Le rythme circadien est également bien connu.

D'autres, - comme les excitations électriques cohérentes au niveau cellulaire, dont les fréquences se situent généralement dans la gamme micro-ondes du spectre électromagnétique, et celles qui se rapportent à des activités biochimiques cruciales, impliquant, par exemple, le transport d'ions calcium à travers les membranes cellulaires – sont un peu moins familières.

Tant que la dimension fréquence/information des rayonnements électromagnétiques invisibles (micro-ondes et autres champs électriques et magnétiques non propagatoires, tels que ceux des lignes à haute tension) – ne sera pas reconnue en tant que telle, ces champs représenteront une menace potentielle pour tous les organismes vivants.

Étant donné que les champs électromagnétiques sont indispensables pour des technologies que la société répugne à abandonner, il importe de mettre en place une protection complète. Comme nous l'avons déjà expliqué, nous sommes actuellement vulnérables aux conséquences indésirables sur la santé que peuvent provoquer les effets non thermiques de la dimension "fréquence", que les actuelles directives de sécurité, qui se fondent sur l'intensité, ne réglementent pas.

Contrairement à l'intensité, l'aspect "fréquence" du problème ne peut se résoudre sans altérer les caractéristiques de la fréquence et du contenu informationnel du champ agresseur (dont l'intégrité doit naturellement être maintenue dans des technologies de communication comme la téléphonie mobile). Nous devons donc envisager des stratégies qui visent non pas le champ mais bien la personne irradiée, et trouver des moyens d'assurer une immunité plus importante qu'actuellement.

Des stratégies de ce type sont actuellement en cours de développement, et un certain nombre de dispositifs connexes de protection sont déjà disponibles sur le marché, bien que leur efficacité n'ait pas toujours été démontrée de manière adéquate (il existe, à cet égard, un parallèle évident avec la stratégie pharmacologique qui consiste à essayer de se protéger contre les infections bactériennes en prenant des vitamines C, par exemple, pour renforcer le système immunitaire, au lieu de porter un masque de protection pour simplement réduire l'intensité du champ bactérien auquel la personne est exposée).

La portée des directives de sécurité existantes pourrait être élargie en étendant la considération familière de la compatibilité électromagnétique (CEM) entre le rayonnement électromagnétique et l'instrumentation électronique à l'organisme humain vivant, qui est lui-même un instrument électromagnétique par excellence. Une tâche importante, pour le XXIe siècle, va consister à mettre en place un programme ambitieux de biocompatibilité électromagnétique; si nous nous dérobons, ce sera à nos risques et périls.

À l'heure actuelle, le public s'inquiète considérablement des effets indésirables qu'une exposition (prolongée ou non) à l'electrosmog peut avoir sur la santé. Cette inquiétude concerne essentiellement les lignes à haute tension et la téléphonie mobile. Le public reste, assez légitimement, sceptique lorsque les gouvernements et l'industrie tentent de les rassurer, compte tenu particulièrement de la manière peu éthique dont ces derniers agissent fréquemment, en symbiose, pour promouvoir des intérêts catégoriels, souvent sous le couvert des organes de réglementation dont la fonction est censée être de veiller à ce que la sécurité du public ne soit pas compromise par l'exposition électromagnétique!

Après la récente expérience de la duplicité officielle concernant l'ESB/MCJ – révélation de dissimulations après les assurances initiales selon lesquelles il n'y avait aucun risque – il est compréhensible que le public se méfie désormais des garanties d’innocuité que donnent les sources scientifiques "officielles" des gouvernements à propos de la pollution électromagnétique. Ce scepticisme s'accentue lorsque des opinions, contraires à ce que les sources officielles considèrent comme les intérêts à défendre, sont, au pire, étouffées ou, au mieux, délibérément ignorées.

Le scepticisme du public est en outre exacerbé par les rapports de recherche soutenus financièrement par l'industrie des téléphones mobiles et par les efforts de cette dernière visant à "persuader" ceux dont les conclusions pourraient nuire au développement des marchés de carrément modifier leurs résultats pour les rendre plus "en harmonie avec le marché".

Certains essaient actuellement (sous les auspices de l'Organisation mondiale de la santé) "d'harmoniser" les normes en matière d'exposition à l'échelle mondiale, en persuadant les pays qui imposent des limites plus strictes –comme la Russie et la Chine – de les assouplir en faveur des niveaux plus élevés tolérés en Occident.

Ce n'est certainement pas un hasard si, en Russie, où la découverte de la sensibilité des organismes vivants aux radiations micro-ondes d'intensité ultra-réduite "en fonction des fréquences" remonte à plus de 30 ans déjà, les directives en matière d'exposition restent 100 fois plus strictes que celles de l'ICNIRP (même si elles sont appliquées en théorie plutôt qu'en pratique)!


On observe une tendance regrettable qui consiste à accorder à la recherche "promarché" une plus grande importance et à l'entourer d'une plus publicité plus importante que la recherche qui n'est pas "promarché", qui suggère des éventuels effets néfastes sur la santé. Ainsi, la conclusion, importante sur le plan statistique, d'une étude épidémiologique américaine publiée récemment et selon laquelle les utilisateurs de téléphones mobiles courraient un risque élevé de contracter un type rare de tumeur (névrome épithélial) dans la périphérie du cerveau –précisément là où la pénétration des rayonnements du téléphone mobile est maximale (dont la dominance latérale présentait également une corrélation avec l'utilisation du téléphone) - a été escamotée et a complètement échappé à l'attention des médias, qui ont plutôt mis l'accent sur la conclusion selon laquelle l'incidence des tumeurs cérébrales n'augmentait généralement pas chez les utilisateurs de téléphones mobiles.

Les évaluations scientifiques de la nocivité de l'exposition humaine aux champs électromagnétiques se fondent généralement sur une perception essentiellement linéaire, qui peut éventuellement convenir à l'étude des effets thermiques mais qui est inappropriée pour analyser de manière réaliste la vulnérabilité non thermique, "spécifique à la fréquence", de l'organisme vivant aux champs électromagnétiques, qui sont plutôt cohérents.

Contrairement aux effets thermiques, l'influence non thermique dépend nécessairement de l'état de l'organisme lorsqu'il est exposé. Naturellement, ce facteur varie non seulement d'un individu à l'autre mais également pour un même individu, en fonction de son état de santé au moment de l'exposition – en d'autres termes, ces influences sont fondamentalement non linéaires. À ce titre, elles semblent souvent bizarres d'un point de vue linéaire. En outre, les difficultés à reproduire les expériences en toute indépendance entraînent souvent leur rejet.

Les efforts visant à résoudre un problème fondamentalement non linéaire en l'abordant sous un angle linéaire ne font qu’aggraver les choses: des connaissances dépassées sont pires que l'ignorance – au moins, les ignorants savent qu'ils ne savent pas!

Dans le cas de la téléphonie mobile, les organismes officiels ont non seulement rechigné à attaquer de front ce problème non linéaire, mais, bien que l'expérience d'installations à

micro-ondes similaires à celles utilisées pour la téléphonie mobile (en particulier dans le domaine militaire) ait montré depuis longtemps que l'exposition aux champs pulsés de micro-ondes d'intensité sub-thermique était nocive pour les êtres humains et les animaux, ils ont également omis, de façon lamentable, de prêter attention à ces indications.

Le problème n'est pas tellement que les recherches qui s'imposaient en matière de sécurité n'ont pas été prises en considération ou ont été compromises, dans la hâte d'assurer la disponibilité de cette nouvelle technologie précieuse, mais plutôt - ce qui est encore plus répréhensible - que tant l'industrie que les organes de réglementation nationaux et internationaux ont délibérément ignoré et continuent à ignorer des informations existantes selon lesquelles cette technologie est loin -potentiellement - d'être inoffensive.

Le comportement du National Radiological Protection Board, au Royaume-Uni, illustre bien notre propos: cet organisme a en effet été "dans l'impossibilité" de procurer à l'Independent Expert Group on Mobile Phones (IEGMP) – dont il assurait le secrétariat - certains rapports publiés extrêmement pertinents, sous prétexte qu'il ne pouvait pas les "trouver", alors qu'au moins deux personnes (qui ont fourni des preuves à l'IEGMP) lui avaient communiqué les références exactes y afférentes, et qu'il n'avait, curieusement, éprouvé aucune difficulté à fournir des documents moins importants provenant de la même livraison de la revue concernée!

L'inquiétude du public n'est donc pas sans fondement et l'ironie de la situation actuelle, s'agissant des téléphones mobiles et des stations de base, est que les directives de sécurité en vigueur offrent une meilleure protection à l'instrumentation électronique qu'aux êtres humains!

Les experts restent divisés sur l'importance et la crédibilité de la recherche concernant les effets biologiques des rayonnements de type GSM et les éventuelles répercussions indésirables sur la santé chez les personnes sensibles (bien que de nombreux rapports isolés et concordants soient formels).

Il est probablement exact de dire que, si la même absence de consensus et le même degré d'inquiétude concernaient un nouveau médicament ou aliment, celui-ci n'obtiendrait jamais de licence.

Le public s'inquiète – et s'indigne –particulièrement de voir que certaines catégories de la population sont involontairement soumises 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 aux émissions de stations de base de GSM, implantées impitoyablement à proximité de centres d'hébergement, d'écoles et d'hôpitaux. L'environnement de ces personnes est inévitablement et constamment pollué. Cette situation est totalement inacceptable et soulève de sérieuses questions d'éthique; dans un certain sens, elle représente en outre une violation du Code de Nuremberg, étant donné que ce sont ces personnes qui révéleront finalement le degré auquel l'exposition chronique à ces champs est nocive – information qui n'est pas disponible actuellement: en d'autres termes, ces personnes sont effectivement soumises malgré elles à une expérience de grande envergure.

Cette étude analyse les implications potentielles pour la santé humaine de l'exposition aux radiations micro-ondes pulsées actuellement utilisées dans la téléphonie mobile, en donnant un point de vue qui diffère quelque peu de celui que défend actuellement le courant scientifique dominant mais qui fournit un éclairage nettement plus holistique sur les éléments essentiels du problème.

L'accent mis sur les aspects suivants est particulièrement important: (i) le fait que les champs électromagnétiques ne sont pas étrangers aux organismes vivants et qu'ils jouent même un rôle crucial dans le contrôle et le maintien de leurs fonctions obligatoires – en d'autres termes, un organisme vivant est un instrument électromagnétique qui présente une sensibilité importante et aiguë. (ii) la subjectivité de la vulnérabilité humaine, qui résulte nécessairement de la nature fondamentalement non-linéaire du problème, qui est reconnue ici ab initio, et (iii) la présence de caractéristiques ELF dans les impulsions micro-ondes émises par l'antenne d'un téléphone mobile et dans le champ magnétique (beaucoup plus pénétrant) associé aux sautes de courant électrique enregistrés dans la batterie du téléphone mobile, qui sont nécessaires pour la génération des impulsions micro-ondes.

Nous entendons par là que c'est précisément par la présence de ces caractéristiques ELF que les émissions d'un GSM et d'autres technologies de communication connexes, comme TETRA, peuvent avoir une influence sur les fonctions

cérébrales - notamment l'activité électromagnétique du cerveau (ondes cérébrales), son électrochimie (y compris celle du système neuroendocrinien, particulièrement s'agissant du taux de mélatonine) et la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique, ainsi qu'une modification des concentrations cellulaires d'ions calcium. Il est possible que ce dernier effet ne représente qu'une facette particulière d'une influence disruptive plus générale que les champs ELF peuvent avoir sur l'intégrité de liens ions-protéines essentiels (comme le laissent entendre de récents travaux russes) - influence qui pourrait également très bien entrer en ligne de compte pour l'examen des influences bio-négatives de l'exposition à d'autres types de champs électromagnétiques, comme les champs magnétiques à basse fréquence liées aux lignes électriques et aux principaux appareils qu'elles alimentent, qui soulèvent des controverses depuis bien plus longtemps.

L'étude se structure comme suit: elle attire tout d'abord l'attention sur l'irrationalité de la situation actuelle, qui confère - par le biais des réglementations sur la compatibilité électromagnétique (CEM) - aux instruments électroniques un degré de protection plus élevé contre les rayonnements des GSM, par exemple, que les directives de sécurité existantes régissant l'exposition humaine, qui couvrent seulement les effets indésirables sur la santé attribuables à une surchauffe, et non ceux qui pourraient provenir, chez certaines personnes, de l'interférence non thermique, liée à la fréquence, entre les rayonnements et les activités électromagnétiques endogènes essentielles pour l'homéostasie.

Pour mieux appréhender ce problème, l'étude explique les raisons pour lesquelles les signaux des GSM sont bio-actifs et donne de nombreux exemples d'influences biologiques non thermiques, liées à la fréquence, que le type de rayonnement actuellement utilisé dans la téléphonie mobile peut exercer sur les organismes vivants, y compris sur les êtres humains.

L'étude décrit par ailleurs les difficultés parfois rencontrées lors de tentatives indépendantes de reproduire ces effets – qui sont fréquemment utilisées pour discréditer les résultats positifs et pour les rejeter comme étant des artéfacts des protocoles expérimentaux particuliers utilisés et identifie une série de raisons qui pourraient expliquer les divergences de résultats. Elle analyse par ailleurs la pertinence des résultats

obtenus sur des animaux comme les rats – qui peuvent être soumis à des conditions d'exposition différant considérablement de celles que rencontrent les utilisateurs des téléphones mobiles – pour les êtres humains et, dans le cas des recherches effectuées sur l'homme, elle souligne l'importance d'exposer les sujets aux émissions d'un véritable téléphone mobile plutôt qu'à celles d'un "substitut", comme cela se fait souvent. L'étude se penche ensuite sur la réalité des effets indésirables sur la santé, tant chez l'homme que chez l'animal, de l'exposition aux GSM et à des rayonnements similaires, y compris de sources militaires.

Bien que la présence d'influences non thermiques en soi n'ait, bien sûr, pas nécessairement de conséquences indésirables sur la santé humaine, il y a lieu de s'inquiéter face aux signes croissants d'une concordance entre, d'une part, certains des effets non thermiques des rayonnements des GSM sur lesquels des rapports ont été publiés et, d'autre part, la nature de certains effets indésirables sur la santé qui ont été signalés - en particulier les récents rapports faisant état d'une incidence accrue d'une forme rare de tumeur cérébrale (malgré le temps d'exposition relativement court en comparaison des périodes de latence typiques), qui concorde avec la génotoxicité des rayonnements.

Enfin, l'étude énumère les raisons pour lesquelles il faut considérer que les enfants courent potentiellement plus de risques. Elle aborde par ailleurs le point sans doute le plus pertinent – à savoir le fait que tout le monde n'est pas nécessairement affecté de manière négative -, ainsi que les implications de ce point sur la justesse de l'affirmation familière selon laquelle l'exposition aux rayonnements des GSM n'a aucun effet indésirable avéré sur la santé, pour autant que l'intensité de ces rayonnements respecte les limites établies par les directives existantes de sécurité, qui négligent le critère le plus pertinent : le fait que l'objet exposé est vivant.

Auteurs: University of Warwick, Département de physique, Coventry, Royaume-Uni Et International Institute of Biophysics, Neuss-Holzheim, Allemagne Dr. G. Hyland

Points à retenir

  • Toutes sortes de facteurs environnementaux sont capables de produire des effets biologiques. " Effet biologique " n'est pas synonyme de " danger pour la santé". Des recherches spéciales sont nécessaires pour identifier et évaluer les dangers qui menacent la santé.
  • A basse fréquence, les champs électriques et magnétiques extérieurs engendrent des courants de faible intensité qui circulent dans l'organisme. Dans l'environnement habituel, l'intensité de ces courants induits dans l'organisme est pratiquement toujours trop faible pour avoir des effets marqués.
  • Le principal effet des radiofréquences est un échauffement des tissus exposés.
  • Il est indubitable qu'une exposition de courte durée à des champs électromagnétiques très intenses peut être dangereuse pour la santé. Les craintes qui se manifestent dans le public concernent surtout les éventuels effets à long terme que pourrait avoir une exposition à des champs électromagnétiques d'intensité inférieure au seuil d'apparition de réactions biologiques aiguës.
  • Malgré de nombreuses recherches, rien n'indique pour l'instant que l'exposition à des champs électromagnétiques de faible intensité soit dangereuse pour la santé humaine.

Au niveau international, la recherche porte principalement sur l'étude des liens qui pourraient exister entre certains cancers et les champs électromagnétiques produits par les lignes électriques ou les générateurs de radiofréquences.

Synthèse des effets possibles

Les études épidémiologiques dans ce domaine demandent du recul, donc du temps. Par ailleurs, pour bien comprendre les mécanismes cellulaires mis en jeu, il est nécessaire de disposer d'outils et de moyens qui commencent à émerger dans ce domaine interdisciplinaire à la limite de la biologie et de la physique.

De façon générale, les champs EM semblent jouer sur les mécanismes propres à la communication intra-cellulaire notamment en jouant sur la modulation du champs.

Des études semblent indiquer que l'utilisation de champs EM permettent de contrôler et modifier la délivrance de l'information génétique dans une cellule. Pouvant soit améliorer l'état physiologique, soit le dégrader voire même provoquer des cancers.

Typiquement, lors de l'exposition à des champs EM faibles des protéines du stress sont diffusées, mettant en lumière l'interaction effective de la cellule avec le champ.

Effets "Positifs"

Communication, réponse immunitaire

  • Cellular Response Pathways
  • Messages from the Extracellular Matrix
  • Magnetic Fields Alter Communication between Cells
  • Bone-Healing PEMFs Modulate Immune System Function

Régénération cellulaire

  • Nerfs
    • Electric Fields Direct Nerve Outgrowth
    • Towards Spinal Cord Restoration
    • EMF Stimulation Enhances Nerve Regeneration
  • Blessures
    • PEMF Proves Effective in Promoting Healing After Foot Surgery
    • Magnetic Fields Help Wounds Heal
  • Os
    • Smart Bandages
    • Bone Repair
    • Pulsed EMF Enhancement of Bone Growth and Repair
  • Peau
    • Skin Cell Migration
  • Sang
    • Magnetic Field Exposure Modulates Blood Vessel Development

Cancer

  • PEMF Treatment for Drug-Resistant Cancer Therapy
  • EMF Treatments for Cancer: Promising Indications on Several Fronts

Neurologique/comportemental

  • EMF Effects linked to Behavioral Variation
  • Antidepressive Action of Transcranial Magnetic Stimulation
  • Magnetic Field Therapy for Neurological Disease
  • Cognitive Effects of 50-Hz EMF Exposure

Effets "Négatifs"

Mutagènes

  • EMF-Induced Changes in Gene Expression
  • Universal Enhancer of Mutagenesis
  • Mutagenesis at High Frequency End of the Spectrum to Extremely Low Frequencies
  • Reports of DNA brakes
  • More Evidence for EMF Effects on DNA Damage
  • Lymphocyte Damage from GSM Cell Phones
  • Lymphocyte Genotoxicity from Exposure to EMF and Mutagens
  • Cancers
    • Melanoma cancer and skin to EMF exposure
    • ELF EMF Effects on Melatonin
  • Conditional Blood-Brain Barrier Disruption by 50-Hz Field

Thermiques

  • Heat Shock Genes and Nematodes
  • RF-induced Heat Shock Protein Gene Expression May Be A Heating Effect After All

Autres

  • Turkish Study Shows EMF-Alzheimer’s Disease Association

Ressources sur les effets du rayonnement électromagnétique

Articles généraux

Rayonnement Electromagnétique et Santé
Effets biologiques des rayonnements électromagnétiques
Biocompatibilité électromagnétique par CMO au niveau de l'ADN

Publications

Insights into Electromagnetic Interaction Mechanisms

Sites Web

EMF-Link: Informations sur les EMF et la santé
http://www.who.int/peh-emf/about/WhatisEMF/fr/index.html