Hunab Ku
Interprétations traditionnelles
Les informations ci-après proviennent du web. Elles ne sont malheureusement pas sourcées (entre la rumeur, l'information authentique, les bonnes histoires, la manipulation: rester prudent...). Peut-être aussi parce que la tradition orale est restée forte, le Popol-Vuh faisant figure d'exception. Malgré tout, cet article essaye de croiser ces informations entre elles, et en prenant, comme toujours, toutes les réserves nécessaires...
Définitions du Hunab Ku
(about.com) Ce symbole est une réminiscence du Yin et du Yang, il est l'emblème du dieu Maya Hunab Ku, le créateur suprème. |
(Wikipedia en) Selon certaines sources pré-coloniales, Hunab Ku 'Dieu du Soleil' était la divinité principale du panthéon Maya Yucatec. Aucune image n'existe d'Hunab Ku dans la mesure ou il était considéré sans forme visible. Le concept a pu être inventé pour satisfaire les moines espagnols. Quoiqu'il en soit, Hunab Ku, est étroitement lié au dieu indigène créateur, Itzamna. |
(Wikipedia fr) Hunab Ku est le dieu créateur des Mayas qui rétablit le monde après les trois déluges qui se déversèrent de la bouche du serpent du ciel:
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Commentaire: rôle d'Hunab Ku dans l'histoire des mondes
Le rôle d'Hunab Ku donné par la définition du wikipedia (fr) n'est aucunement évidente ou explicite. De plus, il semble qu'il y ait une confusion dans la numérotation des "mondes". Pour être plus précis si l'on rapproche la notation ci-dessus de celle des ères (les ères peuvent être aussi appellées "monde" ou "soleil"), on aurait:
- le premier, deuxième et troisième mondes ci-dessus en correspondance respective avec à la 2ème, 3ème et 4ème Ere (voir schéma ci-dessous),
- l'ère actuelle, (soit la 5ème Ere), est rétablie par Hunab Ku, le dieu central.
(Encyclopedia Mythica)
The supreme god and creator of the Maya. He is the head of the Mayan pantheon and called 'god of the gods'. Hunab Ku rebuilt the world after three deluges, which poured from the mouth of a sky serpent.
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Commentaire: Dzolobs ?
Le mot clé "Dzolobs" est intéressant car il est un médiateur nous permettant de préciser la recherche. Sa rareté est équivoque: il ne renvoie qu'à 8 réponses dans google, dont 4 reproduisent à l'identique l'information ci-dessus... Deux autres réponses sont une copie d'un échange ayant eu lieu sur un forum et dans lequel un internaute effectue un court-résumé d'un compte rendu de lectures de livres abordant le sujet des cycles mayas. Bien que cette information ne soit pas sourcée non plus, elle reprend et complète ce qui est dit précédemment:
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Commentaire: la durée des Eres Maya
Les dates évoquées ci-dessus sont intriguantes car elles ne sont pas en accord avec celles "traditionnellement" fournies pour les 5 ères Maya (ou soleils). En effet, s'il est généralement accepté que l'année -3113 soit le commencement de notre ère actuelle (qui est la cinquième), et que chacune de nos ères dure 5125 ans (13 baktuns faisant 144000 jours), alors on aurait en décrémentant, les dates suivantes pour les ères Maya:
- 5ème ère: -3113, 4ème ère: -8238, 3ème ère: -13363, 2ème ère: -18488, 1ère ère: -23613.
Pourtant, si l'on se fie au texte précédent, un cycle durerait 5163 années (=8307-3144) et non pas 5125.
Valeur inventée ? Apparement pas: l'auteur qui ne source pas son information semble avoir une bonne mémoire puisque, recherche faite, cette valeur correspond à deux fois la valeur d'un autre cycle Maya de 942890 jours ou 2581,5 années (valeur mentionnée par Peter Thompkins, et dont il n'y a qu'une référence sur le web à ce jour). Ce cycle serait basé sur 130 conjonctions Jupiter-Saturne.
Cette information n'est malheureusement pas sourcée. Aussi, j'ai cherché à vérifier la valeur fournie par Peter Thompkins et recalculer la durée moyenne d'un cycle de conjonctions Jupiter-Saturne: j'obtiens 19,8696 années, qui multiplié par 130, fait 2583 années, nombre relativement en accord avec la valeur ci-dessus.
Or, si le calendrier Maya cité par Peter Thompkins existe bien, cela recouvre une triple curiosité/interrogation:
- 1- ce calendrier n'est pas mentionné dans la liste de ceux connus (cf. les 20 calendriers Maya). Serait-ce l'un des calendriers cachés ?
- 2- les cycles jupiter-saturne, servent-ils de base de calcul aux ères Maya ? En tout cas, ils semblent adaptés pour trois raisons:
- d'une part, 260 conjonctions jupiter-saturne font 5163 années: à peu près une ère Maya. Et 260 est un nombre "magique" pour les maya en regard de son découpage en 20x13 (à rapprocher des 260 jours du calendrier Tzol'kin). Et si une ère compte 13 baktuns, on aurait pour chaque baktun, 20 conjonctions jupiter-saturne.
- d'autre part 10 de ces cycles de 260 conjonctions, donnent 25808 années, précisément la durée du cycle de précession des équinoxes (pour rappel, la duré du cycle de précession des équinoxes est de 25800 ans ou 25785 suivant les sources).
- enfin, la durée entre chaque conjonction correspondrait à 1 katun (si 7254 jours).
- 3- Dernier point intriguant : la prochaine conjonction jupiter-saturne aura lieu le 21/12/2020. Ce qui nous sépare très exactement de 8 ans du 21/12/2012 souvent argué comme fin du calendrier. hasard ou choix de calendrier judicieux ?
Finalement, tout cela donne un peu de poids au texte précédent, bien qu'il apparaissen en première approximation "en marge" compte tenu des dates proposées.
Définitions du Hunab Ku - Plus près de la source ?
Si nous essayons de trouver un texte se rapprochant d'une source originale, nous avons ce texte du Popol-Vuh (ou plutôt Pop Wuh, littéralement « livre du temps » ou « livre des évènements » en quiché) qui serait le document le plus important dont nous disposons sur les mythes de la civilisation maya.
(Wikipedia fr) Le Popol Vuh est séparé en trois parties distinctes. La première partie qui nous intéresse ici est dédiée à la genèse du monde qui ressemble curieusement à la Bible, elle est calquée sur la description précédente, sans toutefois faire mention de dates:
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Voici enfin, la reprise de ce mythe des mondes repris par les Aztèques, et qui trouve son équivalent chez les Mayas:
(L'épopée Atlante) Les Aztèques, (mais aussi les Mayas et les autres populations méso-américaines) , pensaient que plusieurs univers avaient existé avant le nôtre. Plusieurs mythes décrivent les quatre mondes, (ou "Soleils "), qui ont précédé le monde actuel. Chacun de ces âges antérieurs a donné lieu à la création d'une humanité et est désigné soit par une date, soit par un élément distinct (terre, vent, feu ou eau) qui symbolise aussi bien la nature de cette création que les modalités de sa destruction. Les mythes relatifs à la succession de ces quatre Soleils nous sont connus par d'anciennes sculptures aztèques et par des manuscrits rédigés peu après la conquête espagnole. Ils donnent une place prépondérante à Tezcatlipoca (le Seigneur du Miroir Fumant) et à Quetzalcoatl (le Serpent à Plumes). Créations et destructions sont les conséquences d'une lutte cosmique pour le pouvoir entre ces deux adversaires divins.
Ces mondes imparfaits furent suivis par la création du cinquième Soleil qui est notre monde actuel. Le cinquième monde fut créé à Teotihuacan, au moment où le dieu Nanahuatzin se lança dans un grand brasier et se transforma miraculeusement en soleil levant. Mais, comme il demeurait immobile, les dieux offrirent alors leur sang pour que l'astre puisse bouger. Voilà pourquoi le cinquième Soleil est connu comme 4-Mouvement [, et associé au dieu solaire]. |
Schéma de synthèse
Si l'on se rappelle le schéma que j'avais réalisé pour un précédent article, il est possible de le reprendre et y ajouter les éléments décrits ci-dessus:
Une lecture et une définition proposée pour Hunak Ku
De façon générale, le symbole du "Hunab Ku" représente un concept. Il est la dualité de l'univers pour lequel il représente à la fois le temps et l'espace intriqués. Il est aussi la manifestation des lois supérieures qui jugulent et structurent les événements sur de grandes échelles d'espace et de temps.
De fait, que les concepts d'"Hunab Ku" et de "calendrier solaires" soient proches n'est pas étonnant. Les "cycles Maya" sont une manifestation du cadre et du rythme imposé par "Hunab Ku". Ce dernier se manifeste plus particulièrement à chaque transition de cycle: par l'énergie qu'il insuffle il produit le changement.
Un parallèle intéressant a été fait entre Hunab Ku (qui est une divinité Maya) et Ometeotl (qui est la divinité créatrice Aztèque). En effet, si Ometeotl comme Hunab Ku est un concept, ce dernier se manifeste au travers de divinités compréhensibles par l'homme. Et l'occurence, le nom d'Ometeotl quand il se manifeste au travers :
- de l'eau c'est Tlaloc, qui est rouge et demeure à l'Est,
- de la terre c'est Tezcatlipoca, qui est noir et demeure au Nord,
- de l'air c'est Quetzalcoatl, qui est blanc et demeure à l'Ouest,
- du feu c'est Huitzilopochtli, qui est bleu et demeure au Sud.
Or, précisément ce sont les éléments représentés par leurs divinités qui interviennent à chaque fin de cycle.
- La nature exacte des galaxies n'est connue que depuis le début du XXe siècle ; auparavant, on appelait nébuleuse tout objet céleste d'aspect diffus autre que les comètes (qui pouvaient être distinguées grâce à leur mouvement). En 1845 William Parsons construisit un télescope, beaucoup plus grand que ceux qui existaient à l'époque et put alors distinguer les nébuleuses elliptiques des nébuleuses spirales. Il fut également capable de distinguer (en astronomie on dit résoudre) certaines sources lumineuses ponctuelles au sein de ces nébuleuses.
Peut-on trouver un sens ayant plus particulièrement concouru au choix esthétique de ce symbole ?
Si Hunab Ku est effectivement, représenté par le calendrier Solaire, s'il est en même temps cette énergie qui imprime le mouvement, alors sa "ressemblance" avec le calendrier solaire et du crop circle de Silbury Hill, ne peut que difficilement être fortuite.
Pour avoir écrit cet article sur le crop circle dit du "jugement dernier", j'ai été récemment frappé par le fait que certain éléments clés du Hunab Ku reproduisent (de façon simplifiée) les mêmes points. Les ingrédients ici réunis:
- La galaxie / L'espace,
- Le temps qui passe,
- Le déplacement/le mouvement,
- La dualité,
- La cyclicité.
Corrélations amusantes (?)
- les prophéties sur la 2012 et la nuit qui s'ensuit...
15 ans de nuit de ténèbres et nuit noire... Les technologies vont trop vite pour l'homme ?....
Progrès technologique et spirituel
Il y a d'autres éléments philosophiques intéressants. Notre monde technologique progresse plus vite que nos mentalités, c'est à dire que l'élévalation du niveau de morale nécessaire pour maîtriser les "outils du changement" de plus en plus radicaux dont nous disposons.
Nous sommes des animaux jouant avec le feu nucléaire.